La sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS), concernant l'affaire du président de l'Uefa et ex-star internationale du football, Michel Platini, est tombée hier matin, confirmant sa suspension de toute activité liée au football pendant six ans. Tout le monde attendait cette confirmation, sauf peut-être l'intéressé qui voulait à tout prix assister en officiel, à l'Euro 2016 qui se tient chez lui en France, et qu'il a activement aidé à se mettre en place. Beaucoup d'enseignements ressortent de ce feuilleton «Platini», qui nous émeut tous, amoureux du football, dont l'attachement à nos idoles nous ferme carrément les yeux parfois devant des valeurs aussi importantes que la probité, l'honnête et la droiture. Et c'est ce qui est arrivé à une grande partie de la presse française qui a complètement oublié toute objectivité dans le traitement de ce dossier. Le second enseignement majeur consacre l'adaptation et l'adaptabilité des comportements aux environnements. Je m'explique: je suis persuadé que Platini, un homme qui n'est pas forcément connu pour l'amour aveugle de l'argent, n'aurait jamais accepté de se faire payer, 9 ans après, un soi-disant service si ce n'était pas à la Fifa, une instance connue pour ce genre de pratiques, ces dernières années !! Dans un autre environnement, Platini se serait certainement concerté et aurait réfléchi, bien que ce ne soit pas une pratique courante chez les footballeurs, avant d'accepter de toucher 1,8 million d'euros 9 ans après, pour une tâche obscure ! Et persister dans la défense de la bêtise n'a fait qu'altérer davantage la belle image dont jouissait l'enfant de Nancy avant ce malheureux événement. L'Euro se déroulera sans Platini. Tant mieux pour les valeurs, et tant pis pour les fans, et la presse française intéressée ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.