Le gouvernement marocain et Renault ont signé une série de conventions visant à poursuivre et à accélérer le développement de la plateforme industrielle automobile dans le royaume. Désormais, on parle d'un «Ecosystème Renault». C'est un gros partenariat que celui fraîchement conclu entre l'Etat marocain et le Groupe Renault. D'où, d'ailleurs, sa signature au palais royal, sous l'œil bienveillant du roi Mohammed VI, par Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Bernard Cambier, directeur des opérations de la région Afrique-Moyen-Orient et Inde (AMI) du Groupe Renault et Marc Nassif, directeur général du Groupe Renault Maroc. L'un des principaux objectifs de ce partenariat est d'accélérer le développement de la plateforme industrielle automobile dans le royaume, notamment celle regroupant les équipementiers actuels, mais aussi les futurs fournisseurs de l'usine tangéroise de Renault. Cela est d'autant plus valable que l'on parle désormais d'un «Ecosystème Renault». À travers cet écosystème, l'enjeu est de créer toutes les conditions de cette accélération industrielle, pour continuer à drainer des équipementiers internationaux et améliorer le taux d'intégration locale. Ce dernier, qui oscille actuellement autour de 40%, devrait atteindre 65% à l'horizon 2023. Tel est en tout cas l'engagement du Groupe Renault qui a annoncé qu'«un plateau d'intégration locale sera créé et comprendra des ressources Achats, Ingénierie et Logistique, afin d'optimiser le sourcing local et de faire du Maroc une base d'exportation industrielle solide». Toujours à la même échéance, le Groupe Renault cible un chiffre d'affaires de 20 MMDH de sourcing Maroc, volume qui intègre les achats locaux, ainsi que les exportations, mais hors véhicules. Cette localisation en profondeur ira de pair avec la qualité, dont se félicitent déjà les dirigeants du groupe au losange. «La qualité des produits «made in Morocco» est aujourd'hui reconnue dans notre groupe», a déclaré Bernard Cambier. Puis d'ajouter : «Un des enjeux de l'écosystème sera de poursuivre les progrès entamés dans ce domaine et de viser l'excellence». Dans l'éclosion de cet Ecosystème Renault, il faut surtout voir la concrétisation réussie du Plan d'accélération industrielle, tel qu'il a été initié par Moulay Hafid Elalamy. D'ailleurs, celui-ci a annoncé que «le royaume a pu, grâce à cette stratégie industrielle, intégrer en un temps record le cercle fermé des 31 pays producteurs et exportateurs de véhicules et composants automobile». Une réussite, en soi ! Tags: Maroc Groupe Renault