Après plusieurs mois de recul, les importations rebondissent en enregistrant un accroissement de 2,3 MMDH. Résultat: le déficit commercial atteint 21 MMDH au lieu de 19,2 MMDH un an auparavant, et le taux de couverture se situe à 63,2% contre 65,1%. Fin de sursis pour la balance commerciale. Après plusieurs mois de recul, les importations renouent avec la croissance et affichent une augmentation de 2,3 MMDH au mois de février 2016. Les résultats préliminaires des échanges extérieurs, publiés par l'Office des changes, témoignent d'une augmentation des importations plus importante que celle des exportations, qui n'ont pu s'accroître que de 437 MDH, menant ainsi à une aggravation du déficit de 1,9 MMDH. La hausse des exportations de 1,2% (36,2 MMDH au lieu de 35,8 MMDH à fin février 2015) provient de la progression des expéditions du secteur automobile (+853 MDH) et celles du secteur de l'agriculture et agroalimentaire (+320 MDH). L'Office des changes note une hausse des importations de produits finis de consommation, dont les voitures de tourisme (+38,3%, soit 526 MDH). Ces performances ont été toutefois atténuées par la baisse des ventes de phosphates et dérivés (- 445MDH). S'agissant des importations, en dépit de la régression des produits énergétiques de 1,8 MMDH, celles-ci augmentent de 4,3% (57,4 MMDH contre 55 MMDH à fin février 2015). Cette hausse est imputable à l'accroissement des achats de biens d'équipement (+1,8 MMDH), de produits finis de consommation (+1,3 MMDH), de produits alimentaires (+767 MDH) et de demi-produits (+757 MDH). Hors produits énergétiques, les importations enregistrent une hausse de 9,2% ou +4,2 MMDH. Ainsi, le déficit commercial atteint 21,1 MMDH au lieu de 19,2 MMDH un an auparavant, et le taux de couverture se situe à 63,2% contre 65,1%. S'agissant des flux financiers, les recettes MRE se stabilisent à 9,3 MMDH. De leur côté, les recettes touristiques enregistrent une légère hausse de 1,1% ou +85 MDH à fin février 2016. Enfin, le flux des investissements directs étrangers (IDE) enregistre un léger recul de 1,1% ou -43 MDH. Ce résultat est à attribuer à la hausse des dépenses (+357 MDH), plus importante que celle des recettes (+314 MDH).