À l'occasion de la journée internationale de la femme, la Bourse de Casablanca a organisé en cette matinée du 8 mars une conférence-débat sous le thème : «Femmes dans les conseils d'administration : effet de mode ou exigence de performance». Pour Meriem Bensalah, la présidente de la CGEM : «Le combat pour les femmes marocaines est loin d'être gagné». Concernant le sujet de cette matinée, Bensalah a entamé son intervention en dénonçant les écarts salariaux entre les femmes et les hommes au Maroc. En effet, selon la présidente de la CGEM, «Il faudra environ 70 ans pour rattraper les écarts salariaux entre les femmes et les hommes au Maroc». Ainsi, Meriem Bensalah, qui demeure la seule femme à la tête d'une société cotée à la Bourse de Casablanca a souligné que tous les rapports des institutions internationales penchent vers des résultats négatifs. «Si les femmes au Maroc sont présentes dans différents secteurs, elles accéderont moins aux postes à responsabilité», affirme Meriem Bensalah, qui a rappelé que «9% des membres des conseils d'administration des entreprises au Maroc sont des femmes», chiffre très faible pour la patronne des patrons. Même son de cloche chez Karim Hajji, le dg de la Bourse de Casablanca, qui a affirmé que l'activité entrepreneurial des femmes a régressé de 28% à 23% durant les dernières années. Par ailleurs, la Bourse de Casablanca a organisé durant cette même matinée la cérémonie : «Ring the Bell» pour la promotion de l'égalité des genres. Au fait, 34 Bourses à travers le monde ont sonné leurs cloches pour l'égalité femme-homme. À bon entendeur. Tags: Maroc égalité femmes hommes Bourse de Casablanca