Le projet d'irrigation à partir du dessalement de l'eau de mer dans la région de Dakhla-Oued Ed-Dahab vient de connaître une étape importante. Le comité interministériel de pilotage de l'étude de structuration et de dévolution mis en place à cet effet a tenu sa première réunion vendredi dernier. Le projet, il convient de le préciser, consiste en la réalisation d'une unité de dessalement d'une capacité de production de 100.000 m3 d'eau dessalée par jour et la réalisation d'une adduction et d'un réseau de distribution de l'eau en vue de l'irrigation de 5.000 hectares pour un coût estimé à 1,3 MMDH. Annoncé le 9 février dernier dans la ville de Dakhla lors de la cérémonie de présentation du programme de développement de la région Dakhla-Oued Ed-Dahab, il entre ainsi dans une phase d'étude qui consistera premièrement en l'étude de faisabilité et la définition des options stratégiques pour la mise en œuvre du projet de partenariat et, dans un second temps, en l'accompagnement de l'Administration pour le choix du partenaire privé pour le cofinancement, la conception, la construction et l'exploitation, la maintenance et la gestion des infrastructures de dessalement et d'irrigation, ces dernières étant projetées pour une durée de 30 ans. Toutefois, l'échéancier prévisionnel prévoit déjà la signature du contrat de délégation pour début 2017, une durée de trois ans pour l'achèvement des travaux de construction des infrastructures ainsi que la mise en service de l'unité de dessalement et du réseau d'irrigation est prévue courant 2020. En termes de valeur ajoutée, le projet est conçu pour générer 500 MDH par an et créer environ 10.000 emplois permanents.