La 11e édition du Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM), référence mondiale en la matière, se tiendra à Meknès du 27 avril au 1er mai 2016. L'accent sera mis sur les nouveaux défis qu'impose l'optimisation des ressources. S'imposer en tant que référence internationale incontournable n'est pas une mince affaire. C'est pourtant ce que le Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM) a réussi à accomplir en l'espace d'une décennie. Depuis sa création au printemps 2006, le Salon a enchaîné les succès sur 10 éditions, dépassant à chaque fois les objectifs fixés, pourtant plus ambitieux d'année en année. Et cette fois encore, les organisateurs comptent frapper encore plus fort en transformant la ville de Meknès en point de convergence de toutes les ambitions. S'appliquant à faire peau neuve en vue d'accueillir la 11e édition du plus grand Salon de l'agriculture au monde, rendez-vous désormais incontournable dans les agendas des professionnels du secteur primaire et de l'élevage, la capitale ismaélienne est à peine reconnaissable et à voir l'ampleur du projet dont se targue encore aujourd'hui l'édition 2015, l'on comprend très vite pourquoi : Jaouad Chami, Commissaire général du SIAM, a opté pour une superficie de 172.000 m2 dont 80.000 m2 couverts et 3.000 places de parking. Une structure aux dimensions pharaoniques devant recevoir cette année plus de 850.000 visiteurs venus apprécier l'offre des 1.200 exposants qui ont confirmé leur présence. Ils représenteront les intérêts de 60 pays intéressés par l'expertise marocaine en la matière. Pour cette édition, les organisateurs ont décidé de placer la rencontre sous le thème de «L'optimisation des ressources pour une agriculture performante et durable». Objectif : répondre aux défis auxquels le secteur agricole national fait face à la lumière des nouvelles donnes imposées par les perturbations climatiques et la raréfaction des pluies. La menace qui pèse sur la sécurité alimentaire est ainsi prises au sérieux, au même titre que les tangages escomptés au niveau de la stabilité du marché des produits agricole ainsi que les conséquences qui peuvent en découler, notamment au niveau de la balance commerciale. La gestion des sols agricoles, la préservation et l'optimisation de l'utilisation de l'eau, des fertilisants et des produits phytosanitaires, en plus de la réduction de l'empreinte environnementale de l'activité agricole s'inviteront aussi au débat.