Le Syndicat national des chirurgiens-dentistes s'est joint aux pharmaciens et s'opposent aux «graves amendements» portant sur le projet de loi n°109-12 du Code de la mutualité. Ces derniers plaident pour le droit aux mutualités de disposer des unités de santé pour le diagnostic, le traitement, l'hospitalisation et la possibilité d'approvisionnement en médicaments et en outils médicaux. Le syndicat des chirurgiens-dentistes a qualifié les amendements de «violation des principes fondateurs de la loi 65-00, notamment le principe de séparation entre le système de l'assurance maladie obligatoire et la gestion des établissements prestataires de soins». Il fait remarquer l'élaboration et la modification du Code de la mutualité ont été marquées par l'absence d'une approche participative. Les amendements apportés, poursuit la même source, «ébranlent, profondément, la liberté du patient de choisir son médecin traitant, ce qui est en fait une violation de ses droits de choisir son médecin et une atteinte aux intérêts des assurés et des médecins». Le syndicat appelle ainsi «à l'implication de l'ensemble des intervenants dans la discussion du projet de loi au sein du Parlement».