Le roi Mohammed VI s'est également entretenu avec le Premier ministre indien./DR Présent au 3e sommet du Forum Inde-Afrique, à New-Delhi, le roi Mohammed VI a prononcé un discours ce jeudi, dans lequel, il appelle au développement du partenariat afro-indien dans la complémentarité. Le roi Mohammed VI a adressé un discours aux participants au 3e Sommet du Forum Inde-Afrique, ce jeudi matin. Le souverain a ainsi mis l'accent sur la coopération Sud-Sud. Pour lui, il est «impératif que cette coopération s'affranchisse de l'héritage du passé, et qu'elle soit dédiée au service des intérêts stratégiques de nos pays». Mohammed VI n'a pas manqué de mettre en exergue «l'expérience menée par l'Inde pour mettre au point un modèle de développement pionnier, qui lui a permis de se hisser au rang des puissances émergentes». Revenant sur le partenariat afro-indien, le roi a affirmé que ce dernier doit être un «espace d'implantation d'un modèle de coopération Sud-Sud efficace, solidaire et pluridimensionnel, fondé sur l'exploitation judicieuse et optimale des potentialités et des richesses que recèlent nos pays». En guise d'exemple, le souverain a cité le «partenariat fructueux» entre le Maroc et l'Inde, notamment dans «le domaine du phosphate et de ses dérivés». Et Mohammed VI de préciser que le Maroc entend élargir cette coopération pour qu'elle couvre «les programmes de sécurité alimentaire», «l'industrie pharmaceutique», «la recherche scientifique et technologique». «Nous sommes également soucieux de mettre cette coopération au service des peuples africains», a ajouté le roi. À dessein, Mohammed VI a rappelé que le Maroc est le premier investisseur en Afrique de l'Ouest et le deuxième au niveau continental. Rappelant son discours à Abidjan dans lequel il disait que «l'Afrique a moins besoin d'assistance que de partenariats mutuellement bénéfiques et de projets dédiés au développement humain et social», le souverain a invité «les pays du Sud à témoigner leur confiance aux pays du Sud». Concrètement, Mohammed VI invite ces pays à «investir leurs richesses et leurs potentialités pour servir le progrès partagé de leurs peuples, en vue de rattraper les pays émergents».