La fièvre électorale que connaît le Maroc à la veille des élections locales et régionales du 4 septembre prochain a ravivé la volonté des MRE de s'impliquer pleinement dans la vie politique de leur pays. Plusieurs voix, notamment en Belgique, s'élèvent pour critiquer le retard pris par le gouvernement dans l'adoption des lois organiques devant régir leur participation aux différents scrutins. L'article 17 de la Constitution dispose, en effet, que les Marocains résidant à l'étranger jouissent des droits de pleine citoyenneté, y compris le droit d'être électeurs et éligibles. «Ils peuvent se porter candidats aux élections au niveau des listes et des circonscriptions électorales locales, régionales et nationales», stipule le même article. En l'absence des lois nécessaires à cette participation, les MRE vont donc rater cette échéance. Espérons que les choses s'améliorent d'ici le scrutin législatif de 2016.