Gran Lusso Coupé. Tel est le nom retenu par BMW pour son futur porte-drapeau sportif, dévoilé en avant-première mondiale lors du Concours d'élégance de Villa d'Este, tenu le week-end dernier à Tivoli (dans les environs de Rome). Au-delà du lieu, l'italianité du patronyme se justifie et s'explique surtout par la signature que porte ce beau paquebot, puisqu'il a été développé avec le concours du célèbre carrossier Pininfarina. Esthétiquement, cette étude de style se veut tout en longueur, avec un profil bas et un aspect élancé qui débute, visuellement, à partir des blocs de phares fins et épurés. Les feux arrière, eux, affichent encore plus de finesse, en se rejoignant par une mince bande de LED. Si BMW évoque du bois rare à bord et un confort de haute volée, on note surtout un immense empattement, dont on ignore la longueur. En fait, la marque à l'hélice n'a pas été bavarde quant aux aspects techniques du véhicule. Cependant, le sigle V12 apposé sur le montant de custode annonce bien la couleur : douze cylindres sous le capot, soit ce qui correspond le mieux aux nobles GT. Reste à voir quelle appellation prendra la version définitive de l'hypercar de Munich. Série 8 ? Peut-être, mais rien n'est encore sûr. Aston Martin CC100 Speedster. Le concept qui célèbre 1 siècle Les festivités du centenaire se poursuivent chez Aston Martin avec la révélation d'un concept-car inédit, qui porte le nom à la fois explicite et évocateur de CC100 Speedster Concept. Plus proche de la barquette que du roadster, cette biplace affiche une ligne fortement inspirée de la DBR1, unique Aston ayant remporté les «24 heures du Mans», en 1959. Cette inspiration néo-rétro se matérialise par un cockpit dépourvu de pare-brise, une planche de bord avec des interrupteurs à bascule, ainsi qu'une calandre en grande bouche, traversée par une structure tubulaire. Le tout, recouvert d'une carrosserie en fibre de carbone. D'où un poids sous la barre des 1.200 kilos. Techniquement toujours, l'engin exploite un V12 de 6.0 litres repris aux autres Aston (Vanquish, DB9 et Rapide), mais dont la puissance n'a pas été révélée. Cela n'empêche pas la firme de Gaydon d'annoncer des performances de haut vol, avec le 0 à 100 km/h exécuté en moins de 4 secondes et une vitesse de pointe de 290 km/h. Bref, un bel hommage roulant, produit à un seul exemplaire et qu'on dit «déjà vendu» à un prix situé entre 700.000 et 1 million d'euros. Mégane RS Red Bull Racing RB8. La Renault qui donne des ailes Chez Renault, la Formule 1 s'invite de nouveau sur la Mégane RS, à travers une série limitée, portant haut les couleurs de l'écurie Red Bull Racing pour laquelle Renault Sport F1 fait office de motoriste. Au menu : un look inspiré des monoplaces championnes du monde en 2012, avec une teinte exclusive dite Bleu Crépuscule, des strippings Red Bull Racing et des habillages en gris platine à différents endroits (lame F1 au bouclier, coques de rétroviseurs, poignées extérieures). À bord, la touche Red Bull Racing est également bien perceptible (pédaliers ajourés en alu', coutures rouges), jusque sur la tablette R-Link qui affiche le logo de l'écurie et intègre l'ultime version de télémétrie embarquée. Un pur esprit de compètition, même si sous le capot seuls 265 chevaux se libèrent du 2.0 litres Turbo. C'est déjà suffisant pour s'offrir des sensations fortes, surtout que le travail des ingénieurs a également porté sur le bruit du moteur. Sur le plan commercial, cette série spéciale sera vendue au prix de 36.000 euros, mais uniquement jusqu'en septembre prochain. Explication : c'est à cette échéance que sera dévoilée la nouvelle Mégane.