Le géant français des télécoms en Afrique annonce lancer sa première offre de transfert d'argent de mobile à mobile entre trois pays du continent : «Orange Money Transfert International». Il s'agit d'un service de transfert d'argent international, simple, rapide et à un prix compétitif, entre le Mali, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Le potentiel représenté par ces trois marchés est énorme : chaque année, 200 millions d'euros transitent entre ces trois pays sous forme de flux de transferts d'argent. Avec ce nouveau service, Orange répond aux besoins de ses clients, de plus en plus nombreux à plébisciter Orange Money. Orange Money Transfert International permet de recevoir et d'envoyer de l'argent depuis son mobile, en toute sécurité. Les utilisateurs n'ont plus besoin de se déplacer avec de l'argent sur soi ou de confier l'envoi à un tiers. Orange a pour objectif d'étendre ce service à d'autres pays où le Groupe est présent. Orange Money, lancé dans 13 pays d'Afrique et du Moyen-Orient, compte désormais plus de 7 millions de clients. Infrastructures. «Jackpot» chinois au Nigéria Le gouvernement nigérian a annoncé en fin de semaine dernière la signature, à Pékin, en Chine, de deux accords avec des entreprises chinoises pour la construction de routes au Nigeria, pour un coût global de près de 3 milliards de nairas. Les sources médiatiques ayant fait écho de l'opération précisent que le premier accord a été conclu avec la China Harbour Engineering Company. Ce projet porte sur l'extension de la route Keffi reliant les villes de Makurdi et d'Otukpo dans l'Etat de Benue (Sud). Quant au second accord, il a été conclu avec la Road Construction Company of China et prévoit la construction d'un nouveau tronçon de la route reliant Lagos à la zone franche de Lekki. L'Etat nigérian a également annoncé la signature d'un accord de prêt avec Export and Import Bank of China pour le financement de l'extension du projet routier. Banque. Au Kenya, la SFI s'allie à Fina Bank Le groupe bancaire Kenyan Fina Bank, présent dans trois pays de la région d'Afrique de l'Est, et la Société financière internationale (SFI), la filiale financière de la Banque mondiale, ont conclu un accord portant sur une allocation de 5 millions de dollars destinée à renforcer les capacités financières de la banque kenyane pour les opérations commerciales transfrontalières. Dans une déclaration conjointe à la presse, les deux parties ont ainsi convenu d'améliorer sensiblement les opportunités d'affaires sur les marchés internationaux pour les clients présents et futurs de la banque. Celle-ci, qui a pleinement bénéficié de la forte progression du commerce régional au cours des dernières années, compte désormais 35 succursales et une présence dans quatre des cinq pays de la communauté d'Afrique de l'Est (Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie). L'enseigne devient ainsi la dixième bénéficiaire au Kenya de cette facilité de financement accordée par le Global Trade Finance Program de la SFI. Lancé en 2005, ce programme a pour objectif d'accorder des facilités de financement de commerce international aux opérateurs actifs dans les pays émergents. Immobilier. Premiers projets de Holmarcom au Sénégal Le groupe marocain aux activités multi-sectorielles, Holmarcom, fait ses premiers pas vers les marchés subsahariens, à travers une prise de participation majoritaire dans la société sénégalaise de promotion immobilière, Peacock Investments et lance, dans la même foulée, un important projet de logement social au Sénégal. Ce projet entre dans le cadre du programme de l'Etat sénégalais «Une famille, un toit» qui vise la construction de 20.000 logements dont 5.000 ont été confiés à la société Peacock Investments. La première phase de ce projet porte sur la construction de 2.850 logements sur un terrain de 73 ha, à 30 km de Dakar. Il s'agit de maisons individuelles avec un petit jardin, d'une superficie totale de 150 m2. Ce projet intégré prévoit également la construction d'un ensemble d'équipements de service public et de zones de commerce, afin de mettre à la disposition des habitants toutes les commodités du quotidien. Cette opération du groupe entre dans le cadre de sa nouvelle stratégie de développement dans le continent, dont nous aurons les détails à la rentrée prochaine. Coopération . L'AFD débloque 400 M d'euros pour la sécurité alimentaire L'Agence française de développement (AFD) va mobiliser 400 millions d'euros durant la période 2013-2016 pour renforcer la sécurité alimentaire en Afrique subsaharienne, indique-t-on jeudi à Ouagadougou. Selon une dépêche d'agence de presse qui reprend un communiqué de l'organisme français d'aide au développement, cette enveloppe s'inscrit dans le cadre de l'intervention sectorielle 2013-2016 de l'agence, en matière de sécurité alimentaire dans cette région. 400 millions d'euros seront ainsi consacrés, chaque année, à des projets contribuant à la sécurité alimentaire dans cette région, explique l'AFD, relevant que ce nouveau cadre stratégique consacre la priorité donnée à une agriculture familiale, durable et productive. Depuis 2009, l'AFD a octroyé un milliard d'euros pour le développement rural et la sécurité alimentaire dans cette zone, mobilisant l'ensemble de ses outils financiers. Sur la période 2013 -2016, l'AFD double ainsi ses engagements dans ce secteur, qui représenteront désormais 15 % des financements de l'Agence en Afrique subsaharienne.