L'action des centres régionaux d'investissement (CRI) ne semble pas suffisamment assurer le développement des PME. Ce constat, réalisé par un responsable au sein de la CGEM, pose la question de l'adaptation de la stratégie des CRI, jugée trop «généraliste» pour intégrer les besoins spécifiques des petites et moyennes entreprises, notamment en matière de formation. Pour rappel, les CRI ont pour mission de contribuer à la modernisation de l'appareil productif et à l'amélioration de la compétitivité des entreprises. Ceci doit permettre le perfectionnement du cadre d'accueil des investisseurs et le dépassement des obstacles rencontrés lors de la réalisation des projets d'investissement. Dans ce sens, une nouvelle approche en matière de promotion de l'investissement a été définie par la lettre royale du 9 janvier 2002 relative à la gestion déconcentrée de l'investissement. La lettre royale proposait alors la création des centres régionaux d'investissement en réponse à deux impératifs majeurs, à savoir la simplification des formalités liées à l'investissement et le rapprochement de l'administration des citoyens. Maroc-Espagne : la liaison ferroviaire sous-marine refait surface Le Conseil économique et social des Nations-Unies a réveillé il y a quelques jours le projet de liaison ferroviaire sous-marine entre l'Espagne et le Maroc. La visite du roi Juan Carlos au Maroc du 15 au 17 juillet ne saurait relancer ce projet estimé «coûteux». Lors d'une session du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) à Genève, le représentant du Maroc avait soulevé le projet de liaison ferroviaire sous-marine entre les deux royaumes. Pour rappel, le projet prévoit une liaison de 42 km, dont 27,7 km de tunnel sous-marin entre les villes de Tanger et Tarifa. Des études préliminaires auraient démonté la faisabilité -du moins technique- du tunnel, avec quelques premières galeries d'exploration percées en Espagne et au Maroc. Le montant d'investissement qui avait été avancé dépasse les 5 milliards d'euros. Il semble, selon les observateurs, «assez irréaliste, sachant que le tunnel sous la Manche avait coûté il y a 20 ans l'équivalent de 16 milliards d'euros». En 2001, l'ECOSOC, une instance seulement délibérative, avait publié une note sur le sujet et une résolution en sa faveur. Une autre résolution détaillée a suivi, adoptée en 2009 par le même conseil. Cependant, les finances publiques espagnoles exsangues et les priorités du développement au Maroc ne permettent d'avoir aucune visibilité sur la réalisation effective du projet. Les entreprises du secteur minier affichent bonne mine Les investissements du secteur se sont élevés à 2 MMDH durant la même année, au moment même où le secteur emploie 14.800 personnes, dont 2.700 dans les PME. En 2011, le secteur minier a généré un chiffre d'affaires hors phosphates de 5,5 MMDH et a créé près de 15.000 emplois. Ce secteur exportateur participe au développement économique et social de zones reculées au Maroc et contribue à la balance commerciale. Pour pérenniser ces résultats, une stratégie de développement minier à l'horizon 2025 a été présentée devant le Conseil du gouvernement. Des cartes géologiques et géochimiques ont été élaborées cette année grâce à un budget de 15 MDH. La stratégie a également pour objectif la multiplication par 10 du volume d'investissement dans l'exploration et la recherche minière, ce qui devrait le porter à près de 4 MMDH. Finéa au bout du clic La filiale du Groupe CDG, dont le rôle est d'accompagner le développement de l'entreprise marocaine et de la PME-TPE en facilitant notamment l'accès au financement de leurs besoins de trésorerie et à la commande publique, vient d'annoncer le lancement de son site web www.finea.ma. Ce nouveau site est, selon le mangement de la filiale, «un reflet du nouveau positionnement de l'établissement et sa nouvelle identité, tout en constituant également une autre traduction de l'engagement de Finéa au service des PME-TPE marocaines». Dans son contenu, le site web de Finéa a été conçu de façon à présenter une offre de proximité, plus de contenus, plus de visibilité et répond à un certain nombre d'objectifs. Parmi ces derniers, le site web doit permettre aux clients de Finéa ainsi qu'à ses partenaires de bénéficier d'une information exhaustive sur les produits de l'établissement et sur les nouveautés produits ou services, et présenter un espace recrutement permettant la mise à jour des offres d'emploi ainsi que le dépôt des CV pour les candidats intéressés. Enfin, le contenu du site tend à évoluer pour offrir à ses clients une plateforme «Services en ligne» permettant de consulter les dossiers clients et les situations détaillées, et d'effectuer des demandes de financement en ligne.