Un des leaders mondiaux du secteur du prêt-à-porter, Hennes et Mauritz (H&M), a annoncé son intention «d'étendre à l'Ethiopie son réseau de fournisseurs, après avoir concentré 80 % de sa production sur le continent asiatique», selon la presse internationale, reprenant un communiqué de l'enseigne. «Nous sommes une grande entreprise et nous cherchons constamment de nouveaux marchés d'achat potentiels pour garantir notre capacité à livrer les produits dans tous les magasins. Nous faisons cela en augmentant la productivité sur les marchés de fabrication existants ainsi qu'en recherchant de nouveaux marchés», explique-t-on dans le communiqué de la marque de prêt-à-porter. Selon le quotidien français Le Monde, au-delà de la version officielle, «ce changement majeur dans la stratégie du groupe s'explique surtout par l'augmentation des salaires en Chine».. Finances. La surliquidité des banques africaines en débat Le Cameroun accueillera en novembre prochain, la première édition du Forum international de la finance en Afrique subsaharienne (FIFAS). C'est à Douala, la capitale économique du pays que se tiendra cet évènement sous le thème de la surliquidité bancaire en Afrique. L'occasion pour les autorités bancaires et des experts de réfléchir sur les causes et les conséquences de ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur au sud du continent. Au moment où les entreprises, particulièrement les PME/PMI éprouvent les plus grandes difficultés du monde à bénéficier de financements pour leurs investissements. Les participants annoncés proviennent d'une vingtaine de pays, principalement, de la «zone franc». Selon les estimations des spécialistes, le volume de la surliquidité des banques africaines atteint la barre des 7000 milliards de FCFA. Les discussions et échanges prévus au cours de ce forum visent à apporter des réponses à cette problématique et à offrir aux banques africaines et aux entreprises de nouveaux instruments de financements. Enseignement. La BAD apporte son appui à l'Université panafricaine La Banque africaine de développement (BAD) et la Commission de l'Union africaine (CUA) ont signé la semaine dernière une convention portant sur un don de 45 millions USD de la BAD pour dynamiser le projet d'une université panafricaine. Le don qui sera mis en œuvre à travers le guichet concessionnel du groupe de la BAD, le Fonds africain de développement (FAD), permettra à l'UA de lancer l'Université panafricaine avec l'objectif de renforcer la compétitivité et la croissance de l'Afrique grâce à l'éclosion de compétences de qualité au niveau de l'enseignement supérieur et dans le domaine de la recherche. Selon le vice-président de la BAD chargé de l'Agriculture, du développement humain et de la gouvernance, Aly Abou-Sabaa, avec un portefeuille actif dans le domaine du développement humain de plus de 70 projets, totalisant plus de 2 milliards USD, «l'engagement de la BAD dans le développement des compétences, de la science et de la technologie, est très fort». Données. La CEA plaide pour l'amélioration des statistiques en Afrique La Commission économique pour l'Afrique (CEA) vient de lancer un appel pour l'amélioration des statistiques en Afrique. L'initiative de l'organe dépendant des Nations Unies et basée à Addis-Abeba en Ethiopie s'inscrit dans le cadre de l'édition 2013 de la journée africaine de la statistique, le 18 novembre prochain. Selon une note de l'organisation, beaucoup reste encore à faire afin d'améliorer la disponibilité, la diffusion et la crédibilité des statistiques en Afrique. Or, souligne la Commission, ces données sont indispensables en matière de prise de décision dans les domaines économique et de politique de développement. La CEA a relevé que la faible fiabilité des statistiques en Afrique ainsi que le retard accusé dans leur élaboration, de même que leur mauvaise qualité, «impactent les pays africains de diverses manières». En dépit de progrès enregistrés par plusieurs pays, la CEA a relevé que «la pratique qui prévaut et les contraintes en matière de ressources ne garantissent pas l'indépendance, l'intégrité et la responsabilité des systèmes de statistiques nationales». Ce n'est pas la première fois qu'une institution de grande envergure lance cette initiative. Afin de relever les multiples défis pour les pays africains, la BAD a lancé récemment, le projet des «autoroutes de l'information». Economie. L'Afrique du Sud renoue avec les conflits sociaux L'accalmie aura été courte en Afrique du Sud. La semaine y a été marquée par le lancement de plusieurs grèves par différents syndicats. Les travailleurs de l'industrie de l'automobile, du bâtiment et des mines sont tour à tour entrés dans la danse après l'échec des négociations avec le patronat. L'augmentation des salaires constitue la principale pomme de discorde entre les deux parties. Les augmentations proposées par le patronat qui varie entre 4 et 6% ont été jugées insuffisantes par les principales centrales syndicales du pays, qui réclament des augmentations allant de 12 à 14% en fonction des secteurs. Selon les travailleurs, c'est le niveau minimum pour compenser la hausse de l'inflation qui flirte avec les 7% cette année. Ces dernières années, les conflits sociaux ont fortement dégradé l'attractivité de l'économie sud-africaine, qui ne s'est pas encore totalement remise des effets de la crise économique mondiale.