Plus le diplôme est prestigieux, plus grandes sont les chances d'avoir un bon salaire, selon l'étude du cabinet Diorh. Un jeune diplômé des grandes écoles de commerce, telles que HEC, ESSEC, Harvard ou encore Oxford peut prétendre à un salaire mensuel de 19.000 DH à l'embauche contre près de la moitié pour un jeune diplômé des universités nationales. Le point sur ces écarts qui se creusent. À écoles prisées, salaires prisés. Oui, l'étude confirme les idées reçues. Plus le diplôme est prestigieux, plus grandes sont les chances d'avoir un bon salaire. À titre d'exemple, un jeune diplômé des grandes écoles de commerce, telles que HEC, ESSEC, Harvard ou encore Oxford peut prétendre à un salaire annuel moyen de 226.000 DH, soit près de 19.000 DH mensuels à l'embauche. Ceci ne représente pas moins du double des prétentions salariales que peuvent présenter les jeunes issus des universités nationales. En effet, les jeunes diplômés des universités peuvent, avec un niveau master, prétendre à un salaire maximum de 10.000 DH contre 7.300 DH pour les licenciés. Un contraste qui crée déjà des écarts et qui laisse également entendre une même longueur d'avance vis-à-vis des lauréats des universités nationales en termes de statuts au sein même des entreprises. Dans cette configuration, les écoles de commerce privées telles que HEM, tirent leur épingle du jeu. Le niveau de salaires de leurs lauréats à l'embauche est jugé correct puisque ce dernier atteint un salaire mensuel d'environ 14.300 DH. Des résultats biaisés ? Les moyennes avancées par l'étude semblent de prime abord très concrètes. Interrogés, certains salariés du secteur privé nient toutefois avoir obtenu ces niveaux de salaires au démarrage. La conjoncture actuelle y est sans doute pour quelque chose, la marge de la masse salariale en est réduite. Différents patrons s'accordent sur cette situation. La crise est aussi passée par le marché du travail, le niveau des performances des entreprises impactant directement sur les marges de manœuvre au niveau des ressources humaines.Force est donc de constater qu'entre le sondage et la réalité, il peut y avoir quelques distorsions. Le sondage n'étant pas toujours une science exacte. Se fier donc à ces résultats pour baser ses ambitions salariales pourrait s'avérer, selon les responsables en cabinets de recrutement, quelque peu hasardeux en ce sens que les marges de manœuvre salariales varient selon les entreprises, selon le secteur d'activité et selon la catégorie de la structure. Mieux vaut donc s'appuyer sur des expériences concrètes de salariés opérant dans l'entreprise dans laquelle un jeune demandeur d'emploi veut prétendre à un poste.