Le roi prend les choses en main et supervise en personne la mise en œuvre des conventions signées avec PSA-Peugeot. Quels messages faut-il en déduire ? Primo, l'engagement pris en faveur de l'opérateur automobile français est une affaire d'Etat. Secundo, la monarchie et le gouvernement travaillent en parfaite synergie sur les dossiers stratégiques. Tertio, le royaume mettra aussi la main à la poche pour investir dans les infrastructures à même de faciliter l'exécution du projet de l'investisseur français. En fait, le souverain se porte garant de la bonne fin de cet engagement de l'Etat marocain, ce qui est en soi un gage de confiance pour l'opérateur français et un signal fort en direction des investisseurs internationaux. Il s'agit d'une démarche professionnelle étayée par une impulsion royale qui dénote le sérieux avec lequel notre pays respecte ses engagements. Ce n'est pas le constat des Marocains mais bien de ses partenaires, de grands groupes internationaux et d'imminentes personnalités. Il y a quelques jours, l'ancien président de la France, Nicolas Sarkozy louait les facteurs de stabilité du royaume dans une région perturbée. Ce n'est pas qu'une déclaration de circonstance mais un message que nos voisins algériens ont très mal pris. D'ailleurs, une partie de la presse algérienne ne cache plus son admiration pour le modèle marocain. Ainsi, le journal électronique TSA (Tout sur l'Algérie) n'a pas hésité à énumérer les facteurs de succès du Maroc, rappelant au passage les raisons de l'échec d'Alger là où Rabat a réussi. C'est dire que le modèle marocain commence à marquer les esprits.