Le pays mise plus que jamais sur l'exploitation du diamant et du minerai de fer pour soutenir sa croissance. Le poids du secteur minier est passé de 5,4% à 12% du PIB en une année. La croissance est justement attendue à 7,2% pour cette année. L a Sierra Leone est de ces Etats qui confirment le fameux adage du «mendiant assis sur une mine d'or». Boosté par le cours élevé des matières premières sur le marché international, l'économie affiche une croissance économique record, sans que cela puisse forcément induire une amélioration significative du mieux-être socio-économique des populations. En effet, pour 2013 et 2014, la Sierra Leone devrait afficher respectivement 7,2% et 12% de croissance. Une dynamique exceptionnelle, principalement impulsée, selon les analystes, par l'expansion des industries minières et extractives, ainsi que la hausse des cours du diamant et de l'aluminium. Le secteur minier est, de fait, en plein essor. Sa contribution au PIB national est passée du simple au double entre 2011 et 2012, passant de 5,4% à 12%. En 2014, cette expansion devrait se poursuivre. De nouveaux projets d'exploitation du minerai de fer et d'infrastructures devraient en effet démarrer d'ici là. De plus, trois autres grands projets miniers (Tonkolili, Marampa et Bembeye), opérationnels depuis 2012, devraient également permettre au pays d'augmenter ses exportations de minerai de fer au moins sur les deux prochaines années. Dans le moyen terme, les analystes projettent le pays au le rang des premiers producteurs de fer du continent. L'agriculture Cependant, le secteur minier à lui seul ne fait évidemment pas tourner la machine économique. Elle est en effet surtout «nourrie» par l'agriculture. Le secteur primaire reste le moteur de la croissance du pays avec une part dans le PIB estimée à près de 54% en 2012, un peu plus en 2011. C'est le plus gros employeur du pays, mais aussi la principale source de richesse des populations. Ces performances, qui restent toutefois fortement dépendantes des fluctuations climatiques, sont notamment favorisées par le développement des investissements étrangers dans le secteur. Par exemple, pour cette année et 2014, plusieurs nouveaux projet sont annoncés dans la production à grande échelle de bioéthanol. Le gouvernement met également en œuvre un important programme dont l'objectif est d'assurer, à terme, une autosuffisance en production de riz, une des principales denrées de consommation du pays.