L'entreprise repousse d'année en année ses frontières. Elle travaille aujourd'hui pour une quinzaine de banques et est présente sur huit marchés subsahariens. 45% de son chiffre d'affaires est réalisé à l'export. L'Afrique y contribue fortement. Chez le fournisseur de solutions et conseils en sécurité informatique, la croissance externe n'est plus une option de marché, mais un choix stratégique pour le développement de ses activités. L'enseigne a développé en quelques années un portefeuille client à envier : une quinzaine d'institutions financières et une présence dans huit pays de la région subsaharienne, particulièrement en Afrique de l'Ouest et Centrale. Le continent contribue fortement aux 45% des parts de chiffres d'affaires que Dataprotect réalise annuellement à partir des marchés à l'export. Ce chiffre devrait très vite grimper à 60 ou 70% à court ou moyen termes, et les perspectives ne s'arrêtent pas là. Les investisseurs ne badinent plus avec la sécurité informatique. C'est un «risque» du siècle nouveau qu'il faut désormais cerner pour assurer la pérennité des affaires. Face à la recrudescence d'actes et de pratiques cybercriminels dans le monde et sur le continent, le concept gagne de plus en plus d'importance dans le business plan des grands groupes, mais également dans les programmes gouvernementaux. La rareté des structures spécialisées dans le domaine sur un marché de la sécurité informatique aux avancées encore timorées en Afrique serait sans doute à l'origine des développements de Dataprotect sur ledit marché subsaharien. Aujourd'hui, les secteurs financiers et des télécoms constituent l'essentiel du business de la société dans la région. «La sécurité informatique n'est plus un luxe pour les structures africaines. À cela s'ajoute une vague de prise de conscience des autorités publiques, se manifestant par un renforcement des réglementations en la matière, aussi bien au Maroc que dans plusieurs des économies africaines», explique Ali El Azzouzi, le directeur général de Dataprotect. Cette situation a pour conséquence directe de susciter une réelle demande en termes de solutions et de conseils dans le domaine de la cybersécurité. «Quand l'écosystème existe, le marché se crée systématiquement par la force des choses», explique le dg de Dataprotect.