Constituant un peu moins de 10% du marché automobile national, les ventes d'utilitaires légers ont stagné en 2013, non sans redistribuer les premiers rôles. Malgré une conjoncture agricole toujours dépendante d'une pluviométrie à géométrie variable, le marché du pick-up se maintient, constituant toujours plus de la moitié des ventes de véhicules utilitaires légers (VUL) au Maroc. C'est, entre autres, ce qui explique le fait que ce marché qui englobe trois segments (pick-up, van et minibus) ait plutôt stagné au terme du dernier exercice, totalisant 12.578 unités vendues, soit une variation en glissement annuel quasi-nulle (0,72%). C'est ce que révèlent les chiffres de l'AIVAM, indiquant aussi que c'est Mitsubishi qui pointe désormais à la première place de ce classement, alors qu'il était troisième l'an dernier derrière Toyota et Renault. L'importateur de la marque aux trois diamants -affilié à Auto Hall- a ainsi livré 2.082 VUL en 2013, principalement constituées (2.065 unités) du L200, son pick-up phare. C'est aussi ce même type de véhicules qui a permis à Toyota du Maroc de finir deuxième du marché des VUL avec 1.824 ventes, dont 1.806 Hilux, modèle très populaire et incontournable parmi les pick-up. Reléguée en troisième position à un peu plus de 1.700 livraisons, Renault doit essentiellement ses ventes en VUL au fourgon Master qui, a lui seul, a frôlé les 1.000 nouveaux clients l'an dernier. Juste derrière, Hyundai a écoulé près de 1.250 VUL (diverses versions du H1), tandis que Ford et Fiat ont tiré profit de leurs vans respectifs (Transit et Ducato) pour totaliser chacun plus de 1.000 VUL vendus en 2013. Dans la foulée, d'autres faits marquants ressortent, comme la montée en puissance de Dacia (grâce au Dokker Van) et la contre-performance de certaines marques comme Isuzu et ses 910 pick-up D-Max vendus (contre 998 en 2012), Peugeot (726 VUL contre 924) et Suzuki (2 contre 67).