Après une légère hausse en 2013, le segment des véhicules utilitaires légers (VUL) n'arrive toujours pas à retrouver le chemin de la croissance dans l'ensemble. Les résultats chez les concessionnaires sont mitigés. Certains arrivent à enregistrer des ventes exceptionnelles, alors que d'autres font du surplace ou quasiment sont à la traîne. Contrairement au marché des voitures particulières qui présente une certaine stabilité dans le classement des ventes par marque, celui du VUL affiche une volatilité qui reste liée à la conjoncture ou aux aléas de la saison. Des événements comme la campagne agricole ont un effet remarquable sur les ventes des pick-up. Dans le classement, il ressort que c'est Toyota qui reprend le leadership avec un volume de 337 unités, mais la marque nippone est en baisse de 12,01%. Hyundai grimpe à la deuxième place avec 283 immatriculations et une progression de 39,41%. La marque coréenne bénéficie d'une offre-produit compétitive dans la catégorie camionnettes et mini-bus surtout au niveau des prix. Ford s'adjuge la troisième place avec 243 véhicules écoulés, soit une augmentation de 50,41%. L'élargissement de la gamme et une politique commerciale agressive expliquent ces réalisations. Mitsubishi qui a terminé l'année 2013 en pole position, recule à la quatrième place à 235 unités vendues affichant une régression de 34,9%. L'essentiel des ventes de la marque est constitué du pick-up L200. Ce type de véhicule suit généralement les tendances de la campagne agricole car il est vendu entre le début des récoltes à partir du mois d'avril et la période des emblavements des terres en automne. Fiat arrive à la cinquième position avec un volume de 178 unités et une croissance de 26,24%. Ducato et surtout Doblo qui présentent un bon rapport qualité/prix ont reçu un accueil favorable dans le marché. Dacia, sixième, se forge une place de choix dans le segment VUL. Elle a réalisé 170 immatriculations soit un bond de 112,5%. Peugeot rejoint le top ten à 138 unités vendues en hausse de 155,56%. Renault dégringole à la huitième place alors qu'elle avait terminé troisième au terme de l'année 2013. La marque au losange n'a pu écouler que 135 unités soit un recul de 54,55%. L'absence d'un pick-up dans la gamme, une mauvaise conjoncture chez les entreprises et les restrictions budgétaires de l'Etat et des organismes publics réduisant les appels d'offres pour l'acquisition de véhicules expliquent en partie ce constat. Elle est suivie par Isuzu à 130 immatriculations soit une régression de 37,2%. Cette marque nippone qui vend essentiellement des pick-up est impactée par la méforme de ce segment.