La Fondation Attijariwafa bank met un coup de projecteur sur le Grand-Meknès à travers une conférence intitulée : «Développement du Grand-Meknès : entre relance de l'investissement et valorisation du capitale immatériel», qui a été organisée le 19 mai à Meknès en présence des principaux acteurs de la ville. Coup de promo pour le Grand-Meknès. La Fondation Attijariwafa bank (AWB) a organisé une conférence intitulée : «Développement du Grand-Meknès : entre relance de l'investissement et valorisation du capital immatériel» le 19 mai à Meknès en présence du wali de Meknès-Tafilalet, Mohamed Kadiri, ainsi que des représentants des instances électorales et professionnelles, des services externes et de la société civile. Pour le wali, cette initiative menée par le groupe Attijariwafa bank est fort importante : elle constitue une plateforme de débats constructifs autour de problématiques d'actualité telles que la mesure de la richesse d'un territoire ou d'une nation. Aujourd'hui, on ne se limite plus à ce qui est physique ou comptable, mais on tient compte aussi de l'immatériel. Il s'agit en l'occurrence d'actifs se rapportant au capital humain, social, à l'attractivité, à la compétitivité, à la stabilité, à la qualité des institutions, à l'innovation et à la recherche scientifique. «Dans cette perspective, le développement du Grand-Meknès tel que nous l'avons imaginé a surtout réservé une place importante aux aspects immatériels. Notre stratégie repose sur l'identification des atouts d'un territoire aussi riche que varié», a précisé le wali. Le débat s'est aussi focalisé sur les nouveaux projets structurants et les potentialités du Grand-Meknès. «Meknès est à la croisée des chemins parce qu'elle sort d'une configuration territoriale donnée et s'inscrit dans une nouvelle configuration, qui présente à la fois beaucoup d'atouts et plusieurs contraintes... Je pense que le nouveau pôle régional qui compte près de 4,5 millions d'habitants aura sa place dans la configuration nationale. C'est un territoire qui a la particularité d'un climat favorable pour les produits agricoles. Le territoire du Grand-Meknès, c'est 1.786 km2, selon le dernier recensement et il compte 836.000 habitants répartis dans six communes urbaines et 14 rurales», indique Hassan Bahi, directeur du CRI. Au niveau de ses projets, Meknès a renforcé sa vocation agricole par l'agropole de Meknès, le SIAM ainsi que par 182 unités industrielles. La région enregistre plus de 300MDH d'investissements et plus de 161MDH d'exportations, avec un fort potentiel de développement qui attend une valorisation. Hassan Sabhi, président de l'Université Moulay Ismaïl a pour sa part insisté dans son intervention sur le capital humain : «L'université compte quelques 51.000 étudiants, 890 enseignants-chercheurs, 98 filières et 19 laboratoires et a tous les atouts pour accompagner le développement de la région et répondre à ses attentes en la matière».