Ouverture ce lundi de la pêche au poulpe dans la zone comprise entre Sidi Lghazi (province de Boujdour) et Lagouira. Selon la délégation régionale de pêche à Dakhla, les quotas de cette saison estivale, ouverte jusqu'au 10 septembre prochain, sont fixés à 7.000 tonnes. Le tout est réparti sur les trois segments de pêcherie poulpière : 4.410 tonnes pour le segment hauturier, 770 tonnes pour le segment côtier et 1.820 tonnes pour le segment artisanal à Dakhla. Il est à noter que la zone de pêche autorisée dans ce segment est située entre 3 et 8 mille marins mesurés à partir de la ligne de basse mer. Au cours de cette saison de pêche, le taux admis pour la capture du poulpe de taille 8 est fixé à 7 % alors que pour les autres espèces de poisson et de céphalopode (calamar et seiche), un seuil de tolérance de 3 % est admis pour la pêche des juvéniles. Des normes qu'il est d'autant plus important de respecter que comme le rappeler Les Echos quotidien dans son édition du lundi 25 juillet, «la situation du secteur est très alarmante». Et pour cause. Le rapport statistique de l'Office national des pêches (l'ONP), détaillant par espèce les quantités de poisson enregistrées dans l'ensemble des ports du royaume durant les cinq premiers mois de 2011 montrent que le poulpe est en chute accélérée. Ces quantités baisses de 21% à la fin mai par rapport à la même période de 2010. Pis encore, en dix ans la quantité capturée en pêche côtière et artisanale a chuté de 63,56%. Lire aussi : Menace sur le poulpe !