Le volume des émissions obligataires a nettement progressé au cours du premier trimestre de cette année. Les émissions se sont chiffrées à 4,1 MMDH contre 1 MMDH sur la même période l'année dernière et 4,5 MMDH sur l'ensemble de l'année 2013. Ces émissions ont été effectuées à hauteur de 98% par les sociétés non financières. La plus importante s'est chiffrée à 2,5 MMDH et a concerné la société Lydec. En mars, le marché obligataire a enregistré quatre opérations d'émission. C'est ainsi qu'Axa Crédit a réalisé deux émissions obligataires pour un montant de 60 MDH d'une maturité de 5 ans et au taux de 5,95%, et Jet alu Maroc a effectué également deux émissions obligataires d'une maturité de 5 ans pour des valeurs respectives de 171,8 MDH et de 128,2 MDH aux taux de 5,33% et 6,38%. L'accroissement des émissions des emprunts obligataires durant le premier trimestre s'explique notamment par la baisse des taux des bons du Trésor à moyen terme, revenant de 4,75% à 4,33%. Financement. Le coût du crédit inchangé selon les industriels L'accès au financement bancaire aurait été normal selon 81% des industriels et difficile selon 14%. Ce sont là les résultats de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib dans l'industrie, relatifs au premier trimestre de 2014. Dans l'ensemble des branches, les industriels qualifient l'accès au financement de normal, avec toutefois une part de 31% des industriels de la branche «textile et cuir» qui le jugent difficile. En ce qui concerne le coût du crédit bancaire, il serait resté inchangé dans la totalité des branches de l'industrie. Les titres de créancesnégociables en progression La baisse des taux des bons du Trésor observée depuis le début de l'année n'a pas manqué d'impacter positivement les émissions de titres de créances négociables. En effet, selon la revue mensuelle de la conjoncture économique, monétaire et financière de Bank Al-Maghrib, les titres de créances négociables, émis en janvier et février 2014, se sont inscrits en nette progression par rapport à la même période de l'année précédente. Ces derniers sont ainsi passés de 4,1 MMDH à 9,3 MMDH. Cette évolution recouvre un accroissement des émissions de certificats de dépôts de 2 MMDH à 7,1 MMDH, une reprise des bons de sociétés de financement à 320 MDH et une baisse des billets de trésorerie de 2,1 MMDH à 1,9 MMDH. Arif prend une participation de 25% dans Khalladi Le fonds d'investissement Argan Infrastructure Fund (Arif) a pris une participation de 25% dans le capital de la société UPC North Africa Renewables, qui développe le projet éolien Khalladi de 120 MW situé près de Tanger. Cela permettra ainsi au fonds d'investissement géré par Infra Invest, filiale de RMA Capital et spécialisé dans les infrastructures africaines, et à UPC North Africa Renewables, d'unir leurs expertises.