Avec 6,3% de croissance attendue à la fin de cette année, l'Angola conserve sa bonne dynamique économique. La production pétrolière est l'une des principales sources de richesse de ce pays d'Afrique centrale. L'or noir participe encore fortement à l'essor de cette économie d'Afrique centrale. Selon les projections de Coface, le PIB angolais devrait progresser de 6,3% en 2014, contre 5,6% en 2013. La production pétrolière, qui pèse 45% des richesses nationales, devrait en être le principal facteur. Moins élevée qu'attendu en 2013, compte tenu des délais de mise en œuvre de plusieurs projets, la production du secteur devrait augmenter en 2014 grâce à la montée en puissance de nouveaux puits (Pazflor, Kizomba, PSVM). La croissance angolaise bénéficiera également de la production de gaz naturel liquéfié (GNL), qui a débuté sur le site de Soyo en juin 2013. Les hydrocarbures représentant 98% des recettes d'exportation, la contribution des échanges commerciaux à la croissance devrait augmenter. Hors pétrole, le secteur minier sera porté par l'entrée en production de quatre nouvelles mines de diamants. La construction, stimulée par les investissements publics dans des grands projets d'infrastructures énergétiques et portuaires (port de Caio Litoral) et les services (télécommunications, intermédiation financière), resteront dynamiques. Macro Sur le volet macroéconomique, tout n'est pourtant pas si rose. L'inflation devrait continuer à ralentir mais restera forte en 2014. Les mesures de «dédollarisation», obligeant depuis juillet 2013 les compagnies pétrolières à réaliser leurs transactions en monnaie locale, accentuent la hausse des prix. Le taux d'inflation pourrait toutefois rester inférieur à 10% grâce à la modération des prix des biens alimentaires, sous réserve du maintien du taux d'intérêt par la Banque centrale après les baisses décidées en 2013 (-25 points de base en janvier et juillet). Le déficit budgétaire enregistré en 2013, le premier depuis 2009, devrait se creuser en 2014. La moitié des recettes provenant des revenus pétroliers, la hausse de la production et un cours du brut qui reste élevé, assurent d'importants revenus à l'Etat angolais. Ils ne seront cependant pas suffisants pour compenser la hausse des dépenses, qui dépassent désormais 40% du PIB.