La famille Atmani continue son tour du monde. Pour elle, ce voyage permet de représenter leur pays et de véhiculer les valeurs humaines marocaines. Planet Khmissa, ou le tour du monde, un projet d'une famille composée de deux adultes et de trois enfants. Après avoir traversé, lors de la première étape, l'Atlantique en direction de l'Uruguay et sillonner le Chili, l'Argentine, la Bolivie et le Pérou, la famille Atmani est de retour au Maroc pour entamer une nouvelle étape. Celle de l'Equateur, la Colombie et le Canal de Panama. Ce voyage autour du monde en camping-car durera jusqu'en 2018. Anouar Atmani (50 ans), Malika Diouri Atmani (43ans), Meissa (9 ans), Mehdi (8ans) et Maya (9ans) ont laissé le confort de leurs maison pour devenir les initiateurs de cette Odyssée et partir à l'aventure. Leur objectif, prôner les valeurs marocaines et faire la promotion du Maroc. «Nous voulons montrer que nous pouvons vivre autrement à travers cette expérience. C'est le moment ou jamais d'appeler à la tolérance et au rapprochement des peuples». Et d'ajouter: «notre ministère des Affaires étrangères nous a été d'une grande utilité, il nous a facilité l'obtention des visas des pays que nous avons visités et informait par la même occasion les ambassades marocaines qui nous ont accueillis chaleureusement et qui nous ont permis de rencontrer les Marocains résidents dans ces pays», explique Anouar Atmani. En tout, 15 frontières ont été traversées et 25.000 personnes ont été rencontrées. 5.000 heures d'internet ont été consommées et les baroudeurs affichent 50 passages à la télé, presse et radio... «Nos enfants suivent leurs cours à distance via le net, dans le cadre d'un programme du Centre de l'innovation et du développement de l'éducation à distance, relevant du ministère espagnol de l'Education. Ils passent les examens dans les consulats espagnols des pays sur notre passage. Cette année, ils ont eu de très bonnes notes et ont réussi leurs examens avec brio», renchérit Malika Atmani.Durant leur périple, la famille avoue avoir été confrontée à «de nombreux clichés». Les questions des gens rencontrés ont porté sur la culture arabe, l'islam et même le Sahara marocain. «À chaque fois, nous avons essayé aussi de véhiculer une image positive de notre pays», ajoute Malika Atmani.