Asma Charki Associé en charge de l'offre «Tax», Mazars Audit & Conseil Les ECO : Mazars Audit & Conseil a organisé mercredi dernier son rendez-vous : «le petit déjeuner fiscal» (Voir www.leseco.ma). Quel est l'objectif de cet événement que vous organisez annuellement ? Asma Charki : La conférence de présentation de la loi de Finances est désormais un rendez-vous annuel que Mazars perpétue depuis quelques années déjà. Nous avons beaucoup investi dans l'offre fiscale et nous disposons actuellement d'une équipe dédiée et de références significatives en tax que ce soit auprès de groupes nationaux ou de filiales de multinationales. L'objectif de ce séminaire est de présenter aux opérateurs économiques les principales dispositions fiscales de la loi de Finances et de s'arrêter sur les modalités pratiques ainsi que les difficultés liées à son application. Cette année, les débats étaient très riches et ont porté essentiellement sur la limitation de la déduction des primes se rapportant aux contrats d'assurance retraite et la taxation des avances se rapportant à ces contrats de retraite, sur les modalités pratiques de l'imputation de l'excédent d'IS versé sur les acomptes provisionnels et sur les modalités de taxations de titres de créances après l'institution de l'intégration des intérêts courus et non échus à la date de la cession. Les ambiguïtés qui entourent l'assujettissement aux droits de timbres reviennent encore, notamment, après l'institution de l'obligation de déclaration mensuelle pour les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel réalisé au titre du dernier exercice clos est égal ou supérieur à 2MDH. En effet, les incompréhensions relatives à l'exigibilité du droit de timbre, même en l'absence de la délivrance de quittances ou de reçus aux clients ne sont toujours pas dissipées. Ce rendez-vous s'inscrit-il dans un projet de création d'un pôle de formation ? Disons que la formation chez Mazars est une discipline transversale qui concerne les différentes lignes de métiers de notre organisation, à savoir l'audit, le conseil, l'outsourcing, les transactions services, le tax et le légal. Les différentes thématiques couvertes par notre offre, que ce soit dans le cadre de séminaires inter-entreprises ou intra-entreprises, sont prises en charge par les experts métiers de chaque discipline, qui sont d'ailleurs les plus aptes à répondre aux spécificités techniques inhérentes à chaque thématique. Qu'en est-il de la finance participative ? Avez-vous l'ambition de vous positionner sur ce créneau ? La finance participative est effectivement une discipline sur laquelle Mazars projette de se positionner au Maroc eu égard justement aux évolutions favorables attendues, des références significatives que nous avons dans notre réseau et de notre position de référence dans le secteur financier. Nous assurons une veille active quant aux circulaires de la Banque centrale et la normalisation comptable et fiscale, de même que nous participons aux travaux et initiatives de l'Ordre des experts comptables sur ce sujet.