La cinquième édition du Global Entrepreneurship Summit (GES) qui s'est tenue en novembre dernier à Marrakech a été le terrain de nombreuses annonces faites par les parties prenantes et notamment la CGEM. Le patronat a en effet exprimé son engagement pour l'encouragement de l'entrepreneuriat des jeunes à travers différentes initiatives et actions dont la première est baptisée «Start-up Act : Small business opportunity». Engagements pris, engagements tenus. La cinquième édition du Global Entrepreneurship Summit (GES) qui s'est tenue en novembre dernier à Marrakech a été le terrain de nombreuses annonces faites par les parties prenantes et notamment la CGEM. Cette dernière a exprimé son engagement pour l'encouragement de l'entrepreneuriat des jeunes à travers différentes initiatives et actions. Après un travail mené par la Commission R&D, e-entreprise et relation avec l'université, le patronat a organisé une rencontre placée autour du thème «Start-up Act : Small business opportunity», cette semaine, co-présidée par Miriem Bensalah Chaqroun, présidente de la CGEM et Nizar Baraka, président du Conseil économique, social et environnemental. Une dizaine de jeunes entreprises ont à cette occasion été présélectionnées pour être «mises en avant afin d'explorer les opportunités de développement et de croissance en leur facilitant l'accès à l'information, au networking, au financement et au marché au travers de possibilités d'accès aux premières commandes». Pour mener à bien ce travail, la Commission R&D, e-entreprise et relation avec l'université aura pour mission de lancer un accélérateur pour start-up qui représentera une plateforme de collaboration, de coopération et de partage. Cette dernière regroupera l'ensemble des acteurs œuvrant au développement et à l'accompagnement des jeunes entrepreneurs. Ceci avec l'objectif de participer au développement et à l'émergence de start-up innovantes, compétitives, performantes et durables. Les reco' pour encourager l'innovation Cette initiative du patronat relève vraisemblablement d'un travail réalisé en amont. Ce dernier a permis de dresser des recommandations qui permettront à terme d'asseoir une gouvernance public-privé relative au Système national de recherche et d'innovation. Elles visent également à faciliter l'accès des PME au financement et favoriser l'émergence du capital-risque. Dans cette approche les startup ne sont pas en reste puisque celle-ci vise aussi à assurer l'élaboration d'un «Small Busines Act Marocain» qui est entre autres un des chantiers du Comité national de l'environnement des affaires. Sur le volet fiscal, le patronat propose la mise en place de mesures fiscales incitatives à même d'encourager l'innovation avec l'instauration d'un système de Crédit d'impôt-recherche et l'exonération de l'IS sur les dépenses R&D engagées par les entreprises qui externalisent leurs travaux de recherche dans le cadre d'une collaboration avec les structures publiques de recherche et d'innovation (universités, centres de recherche, centres techniques.) Plus encore, le patronat propose également d'exonérer l'IR sur les salaires perçus par les doctorants réalisant une thèse dans le cadre d'un contrat de recherche en entreprise pour une durée de 2 ans. Pour ce qui est de la «Jeune entreprise innovante», la CGEM propose la mise en place d'un statut spécifique. Enfin et c'est là un des chantiers enclenchés récemment par le patronat (www.leseco.ma), le développement des synergies entre les grandes entreprises et les PME par le biais de la diffusion des bonnes pratiques et du transfert de technologie tout en développant des liens forts entre les universités et les entreprises à travers la création de fondations d'université, de chaires de recherche afin d'inciter les entreprises à externaliser leurs projets de recherche.