Lahcen Daoudi insiste sur la maîtrise de la langue anglaise, condition devenue sine qua non pour accéder au poste d'enseignant chercheur. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres a présidé, cette semaine à Settat, la cérémonie d'installation d'Ahmed Nejmeddine, nommé pour un deuxième mandat à la tête de l'Université Hassan 1er de Settat. Daoudi a souligné que l'anglais est la langue de l'apprentissage et de l'enseignement ainsi que la langue des pays émergents et en développement. Ce n'est pas la première fois que le ministre fait une telle déclaration en faveur de la promotion de l'anglais dans le système éducatif marocain. Lors d'une conférence en octobre dernier, Daoudi avait déclaré «qu'il n'existait aucune alternative à l'anglais dans les universités marocaines». Daoudi a déjà exprimé la volonté du gouvernement à de nombreuses reprises d'adopter l'anglais dans le système éducatif du royaume, soulignant que «l'anglais est la langue internationale pour la recherche scientifique». Le ministre avait annoncé par une circulaire que, à compter du 1er janvier 2015, les étudiants étaient tenus de maîtriser l'anglais avant de pouvoir être admis dans les universités scientifiques. Il avait également affirmé que les enseignants universitaires doivent maîtriser l'anglais pour enseigner dans les universités marocaines. Par ailleurs, Lahcen Daoudi a également plaidé pour une meilleure coordination au niveau des spécialités pour faire de l'université une institution plus moderne, plus dynamique et plus intégrée dans son environnement socio-économique et culturel. Le ministre a également profité de cette occasion pour mettre en exergue la nouvelle vision de son département pour l'enseignement supérieur, qui vise notamment la création de grands pôles universitaires régionaux puissants et compétitifs dans le but de renforcer la communication entre les établissements scientifiques et techniques, et de stimuler la recherche scientifique.