Le Maroc a encore une fois démontré sa capacité à organiser des méga-événements à portée universelle. Après les accords du GATT, vingt ans après, la ville ocre réussit son challenge d'abriter avec brio la cinquième édition du Sommet global de l'entrepreneuriat (GES). Ce fut une belle vitrine pour notre pays de par l'intérêt qu'il suscita dans les quatre coins du monde et le rapprochement visible dans ses relations avec les USA. Si les grosses pointures marocaines, comme l'OCP, Attijariwafa bank, BCP ou encore BMCE, se sont illustrées sans surprise pendant cet événement, il n'en demeure pas moins que le gouvernement voulait aussi que le GES apporte de la valeur à la PME par davantage de moyens de financement. Le fonds d'amorçage doté de 50 M$, qui sera co-financé par le Maroc et la Banque mondiale, répondra justement à ce besoin. Quant au mémorandum d'entente signé avec l'établissement américain «Bobson Global», il vise la réalisation d'une étude pour la création de l'«Entreprise City» et la mesure de ses retombées socioéconomiques sur notre pays. Toute cette dynamique conforte le rang du Maroc en tant qu'allié stratégique des USA et a de quoi consolider la tendance de diversification relationnelle du Maroc. Dans cet élan, l'on s'attend à une visite royale historique en Chine dans les semaines qui viennent, laquelle constituera un canal qui nous ouvrira les portes de la grande Asie. La Russie n'est pas en reste, elle est inscrite comme haute priorité car c'est un marché quasi vierge pour le Maroc et qui recèle un énorme potentiel. Autant dire que les relations internationales du royaume sont au beau fixe.