C'est officiel. Christine Lagarde succède à Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI), suite à la réunion du conseil d'administration qui s'est tenue aujourd'hui même. A 55 ans, Lagarde débutera son mandat de cinq ans le 5 juillet prochain. Soutenue par les grandes puissances économiques, notamment les USA, la Chine et le Brésil, la candidate Européenne n'a pas attendu longtemps pour s'exprimer «pour la première fois» -précise un média français- «sur l'un de ses comptes Twitter». Selon le FMI, Christine Lagarde a été élue face au Mexicain, Agustin Carstens «par consensus». Depuis l'annonce de la nouvelle, les commentaires et félicitations pleuvent. Si pour l'Elysée, «c'est une victoire pour la France», le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, lui juge la désignation de Christine Lagarde comme étant «un excellent choix». De son côté, Robert Zoellick, président de la Banque mondiale, avance que «partout où elle (Christine Lagarde ndlr) a travaillé, elle a eu une voix et une influence fortes». Et de poursuivre «j'ai hâte de collaborer étroitement avec elle et avec le FMI sous sa direction». Et il n'est pas le seul à avoir hâte. A peine nommé, Lagarde prend déjà le taureau par les cornes et appel les Grecs à s'unir autour d'u plan d'austérité. «Si j'ai un message à faire passer ce soir concernant la Grèce, c'est un appel à l'opposition politique grecque pour qu'elle rejoigne dans une entente nationale le parti qui est actuellement au pouvoir. Il y va vraiment du destin d'un pays». Concernant son mandat, la future présidente du FMI a également promis d'œuvrer dans la continuité de l'action de son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn.