Les deux filiales de la société seront dissoutes après la fusion, et seulement 4.452 actions nouvelles seront émises. Le 10 juin prochain sera décidé le sort des filiales de Brasseries du Maroc. Les actionnaires de l'ensemble des sociétés concernées sont en effet convoqués à l'assemblée générale extraordinaire fixée à cette date. Les actionnaires de Brasseries du Maroc, de Brasserie de Tanger et Branoma devront approuver les apports, à titre de fusion, effectués par les deux sociétés Brasserie de Tanger et Branoma, ainsi que l'évaluation qui en a été faite, soit un apport net de 31,6 MDH pour la filiale sise à Tanger et un apport net de 826,6 MDH pour sa consœur de Fès. Concomitamment à cette opération, les deux sociétés seront dissoutes; Brasseries du Maroc récupérera leurs biens et verra son capital social augmenter à 282,965 MDH (contre 282,52 MDH), divisé en 2.829.653 actions d'une valeur nominale de 100 DH chacune. En effet, bien que les montants des fonds apportés soient élevés, le fait que Brasseries du Maroc détienne 100% dans Brasserie de Tanger et 98,91% dans Branoma poussera celle-ci à annuler les actions créées en échange de ces apports puisqu'elle ne peut les détenir. Au final, ce sont uniquement 4.452 actions qui seront émises, correspondant à la part des actionnaires de Branoma. Le montant de l'augmentation n'est que de 445.200 DH. Par ailleurs, le rapport d'échange pour Branoma est de 9 actions Brasseries du Maroc pour 11 actions Branoma, alors que pour la société Brasserie de Tanger, bien qu'il n'y aurait aucun échange, le rapport est de 1 action SBM pour 7 actions Brasserie de Tanger. Les fusions seront réalisées avec effet rétroactif au 1er janvier 2014. Quant aux perspectives, Brasseries du Maroc avait rappelé que «la reprise de l'activité économique entamée en 2013 et les prémices d'une bonne campagne agricole après les fortes précipitations qu'a connues le pays cet hiver devraient avoir des retombées positives sur la consommation des produits du groupe. En outre, la période estivale devrait être moins affectée par la coïncidence des mois sacrés de chaâbane et ramadan, puisque ce dernier se terminera à la fin du mois de juillet». Le brasseur entamera ainsi le reste de l'année renforcé, de sorte à profiter pleinement d'une nouvelle conjoncture plutôt favorable.