Le continent africain regorge d'opportunités de développement intéressantes pour les opérateurs marocains de l'industrie métallique lourde, notamment dans le domaine de l'offshoring pétrolier et du secteur minier, où ces derniers pourraient faire valoir l'expertise acquise au Maroc. Le groupe Delattre Levivier Maroc (DLM) l'a compris et très tôt. Dans ce sillage et suite à la percée de sa filiale sénégalaise, la société marocaine a récemment marqué de nouveaux pas dans son développement en Afrique. DLM a en effet procédé à l'acquisition de l'ivoirien Gema Construct, une des enseignes leaders du secteur local et régional des constructions métalliques et industrielles, active en Côte d'Ivoire et au Congo-Brazzaville. Evidemment, cette nouvelle acquisition élargit la présence de DLM en Afrique subsaharienne. Notons que son implantation au Sénégal lui a permis de contribuer à plusieurs gros projets sur ce même marché, mais également dans la région ouest-africaine. Engouement pour l'Afrique Au Sénégal, DLM a contribué, en 2012, au projet d'exploitation aurifère de Sabadol pour le compte de l'australien Lycopodium. Le groupe a aussi opéré dans le secteur des infrastructures de production pétrolière au Congo, au niveau de la mine d'uranium d'Imouraren et de l'unité de traitement d'uranium d'Arlit, au Niger, ainsi que pour d'autres projets au Mali, en Angola, en Guinée équatoriale, au Burkina Faso et en Tunisie. De plus, avec un chiffre d'affaires de 178 MDH à la fin du 1er semestre 2013, en progression de 18%, soutenu principalement par les activités de la chimie au Maroc et des mines en Afrique avec un carnet de commandes en hausse de 87% sur la même période, DLM ne s'arrêtera certainement pas là. Le groupe veut renforcé son positionnement à l'international avec des succursales dans d'autres pays d'Afrique. Après le Sénégal, la Guinée équatoriale, la Côte d'Ivoire et le Congo-Brazzaville, les autres pays ciblés par l'opérateur pour une probable implantation sont la Mauritanie, le Ghana et le Togo.