L'arrêt d'activité, depuis plusieurs semaines, de la cale sèche du port de Casablanca risque de se prolonger jusqu'au mois d'avril. C'est du moins le scénario qui se dessine si l'on se base sur «la procédure classique» suivie par l'Agence nationale des ports (ANP). En effet, celle-ci a lancé, le 31 janvier dernier, un appel d'offres pour la remise en état des structures métalliques du bateau porte et de cale sèche. L'ouverture des plis est prévue le 18 février, pour une durée des travaux qui peut s'étaler sur un mois. Si du côté des travailleurs de la zone des chantiers navals, on se félicite de cette réactivité, l'on s'interroge toutefois sur le fait que l'autorité portuaire n'ait pas opté pour la mise en place d'une «procédure d'urgence», au moment où une bonne partie des travailleurs est au chômage technique.