Selon des données de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), reprises par un cabinet d'étude londonien (Oxford Business Group), jusqu'à 10 puits offshore devraient faire l'objet de forage d'exploration en 2013-2014, soit deux fois plus que le nombre d'opérations effectuées ces 10 dernières années. Le cabinet, qui vient de publier une étude sur l'exploration de gaz et de pétrole dans le Maroc, se veut optimiste. «Les investisseurs étrangers manifestent un intérêt croissant pour les réserves d'hydrocarbures offshores du Maroc», indique l'étude. Une véritable ruée des compagnies internationales qui s'explique notamment par les résultats prometteurs des études sismiques et des conditions d'investissement attractives. Si l'ONHYM ne cesse de rappeler que ces forages ne sont qu'à leur phase d'exploration. Il n'en demeure pas moins que si cette dernière s'avère concluante, le Maroc pourrait enregistrer une hausse significative de sa production de pétrole et de gaz à moyen terme, et ainsi réduire ses importations énergétiques et redresser une balance commerciale de plus en plus déficitaire. Selon les analystes de l'OBG, les compagnies pétrolières et gazières ont été actives dans le pays ces deux dernières années. Cinq d'entre elles se sont vues octroyer de nouveaux blocs, tandis qu'une série d'acquisitions et d'autres accords ont été conclus. Plusieurs groupes pétroliers internationaux tels que Chevron, Total et Galp, mais aussi des sociétés indépendantes, notamment Genel Energy, Cairn Energy et Kosmos Energy ont renforcé leurs opérations offshores.