Première étape, le Brésil. La candidate européenne à la présidence du FMI, Christine Lagarde, commence aujourd'hui sa campagne internationale. Et c'est un programme bien chargé qui attend l'actuelle ministre française des Finances. En effet, après l'Amérique latine, direction le Moyen-Orient, la Chine et ensuite l'Inde, tout cela, en continuant bien sûr à assurer ses fonctions du côté de l'Hexagone. C'est qu'elle doit convaincre les pays émergents de sa capacité à gérer les finances mondiales. Toutefois, pour certains observateurs, la nomination de Largade à la tête du Fonds monétaire international est pratiquement déjà faite. Ces rendez-vous aux quatre coins du monde seraient pour le quotidien français Le Journal du Dimanche plus «destinés à prévenir tout risque de fronde des petits contre sa candidature à la tête du FMI». En effet, après avoir reçu l'aval des grandes puissances lors du sommet du G8, et le soutien des deux présidents français et américains, Christine Lagarde s'affiche clairement comme «la» prochaine présidente du FMI pour les cinq années à venir. Combien même Christine Lagarde ne décrocherait pas le siège de présidente au FMI, elle a affirmé hier dans un entretien à Europe 1, qu'elle conserverait son poste de ministre des Finances. Selon celle que les médias hexagonaux surnomment «Madame Soleil», le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon lui auraient garanti qu'elle conserverait son poste.