Le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi, a reçu le nouveau bureau de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) au moment où Ali Anouzla quittait la prison, vendredi dernier. Simple coïncidence ? En tout cas, cette décision a réconforté les deux parties. D'ailleurs, les professionnels ont saisi l'occasion pour réclamer un code de la presse ne contenant aucune disposition privative de liberté. El Khalfi a renouvelé l'engagement du gouvernement d'en tenir compte et a annoncé le début des négociations sur le Code de la presse, le Conseil supérieur de la presse, la loi cadre du journaliste professionnel, etc. Par ailleurs, la mise en place du nouveau contrat-programme et l'élaboration de nouveaux critères d'éligibilité à la subvention publique seraient imminentes.