Une profonde mue est en train de s'opérer dans le secteur de l'immobilier, qui connaît sa moins bonne année (pour ne pas dire pire), depuis plus d'une décennie. Dans ce contexte, Ahmed Rahhou, PDG du Crédit immobilier et hôtelier tire la sonnette d'alarme sur les impacts particulièrement néfastes des retards d'octroi des autorisations relatives aux chantier, que ce soit les autorisations de construire ou les autorisation post-construction. «J'attire l'attention des autorités sur la problématique de la lenteur extrême des autorisations, vu les impacts qu'elle induit sur l'ensemble de la chaîne», s'exclame Rahhou. En effet, ces retards ont un impact sur la durée de réalisation des programmes immobiliers, retardent les remboursement des échéances et donc augmentent la pression sur les crédits accordés à ce secteur vital. Comme le précise notre invité (lire pages 6 et 7), l'offre des crédits immobiliers découle d'un marché à somme nulle, où les opérateurs se partagent la même enveloppe, qui s'élève au tiers de l'encours total des crédits.