Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des libertés, a annoncé, à la presse, que deux représentants du ministère sont déjà en Espagne pour traiter avec leurs homologues espagnols des modalités du traitement du dossier du pédophile, Daniel Galvan Fina. Ramid a exposé trois scénarios possibles dans ce cas de figure. «Premièrement, l'extradition n'est pas permise conformément à la réglementation internationale en la matière, en revanche elle sera possible si l'Espagne décide de lui retirer sa nationalité espagnole puisqu'il s'agit d'un citoyen naturalisé. Deuxièmement, l'inculpé purge le reliquat de la période d'emprisonnement en Espagne. Troisièmement, la justice espagnole le rejuge sur la base du dossier que nous lui remettons». Il a ajouté que la justice marocaine reste ouverte à toute formule de collaboration avec son homologue espagnol pour que Daniel Galvan Fina purge sa sanction en prison, au Maroc ou en Espagne. En attendant, le pédophile espagnol a été mis en détention provisoire par la justice ibérique.