Le Salon international des centres de contacts et d'appels au Maroc (Siccam), rendez-vous annuel des professionnels du secteur, a baissé ses rideaux, jeudi dernier, pour laisser la place le lendemain au nouveau né, le Salon international du marketing direct au Maroc (Sidm). Sidm a vu la participation de six exposants et de 180 professionnels du marketing direct. Une faible affluence certes, mais compréhensible pour cette première édition du salon qui devra prendre son élan à partir de la prochaine édition. Quant au Siccam, tout porte à croire que le bilan est loin d'être positif. À peine 25 exposants et 250 professionnels ont répondu présent. Une situation qui ne déclenche, toutefois, pas la sonnette d'alarme au niveau des organisateurs. Pour Mohamed El Ouahdoudi, président du Siccam «la réussite du salon est là. En effet, nous avons atteint tous nos objectifs et l'ensemble de nos partenaires ont renouvelé leur soutien pour donner une nouvelle tournure au Siccam». Avant d'ajouter que pour «cette édition, restreinte par nature, a été tenue dans un hôtel casablancais pour privilégier la dimension B to B étant donné que la conjoncture économique actuelle ne prête pas à s'attendre à plus. À cela s'ajoute la campagne de communication que nous avons mené et qui était moins agressive». Pour un secteur qui compte plus de 300 entreprises et emploie une dizaine de milliers de salariés, une nouvelle orientation du salon serait donc de mise. L'édition 2012 du Siccam promet d'être à la hauteur de cette ambition. Elle table sur 150 exposants dont 30 étrangers et 5.000 visiteurs professionnels, mais surtout à se donner une dimension internationale. Pour ce faire, «nous avons noué un partenariat avec un consultant mondial pour nous accompagner dans l'organisation de la neuvième édition du Siccam, qui durera cette fois-ci pendant deux jours», souligne El Ouahdoudi.