Interpelée par les représentants au Parlement sur le sort des employés de Shell au Maroc, la ministre de l'Energie et des mines, Amina Benkhadra, a tenu à préciser qu'il ne s'agit pas de la première opération du genre au Maroc. Une telle transaction avait déjà eu lieu avec la reprise par Oil Libya de Mobile Oil Maroc et cela s'est fait sans dégâts. Benkhadra a promis que « le gouvernement fera tout pour que le personnel soit traité de manière équitable». Et d'ajouter «qu'il n'y aura pas de perturbation dans l'approvisionnement du marché». Cette intervention de la ministre vient à un moment où les responsables de la maison mère de Shell préparent une sortie officielle pour apporter les éclaircissements nécessaires sur la cession de son activité distribution au Maroc. La FRMF et les radios sur la même longueur d'ondes ? Contrairement aux chaînes de télévision dont les droits de retransmission des compétitions footballistiques nationales seront accordés en vertu d'un appel d'offres international, les radios locales auront droit à un traitement assez particulier. Ainsi, la Fédération royale marocaine de football privilégie davantage la piste des agréments, afin de mieux réguler les droits de retransmission radiophonique. Le business du Mondial À la veille du Mondial 2010, les études autour des recettes de cet événement planétaire se multiplient et ne se ressemblent pas. Selon les calculs du site britannique spécialisé Sportcal, les revenus de la Coupe du monde de football, s'élèveront à 2,7 milliards d'euros. Soit une hausse de 48% par rapport à la précédente édition. Quant aux droits TV, le site table sur 1,7 milliard d'euros. Les recettes marketing avoisineront 1 milliard d'euros, dont 810 millions pour le sponsoring et 89 millions pour les relations publiques. Rappelons que l'Afrique du Sud s'attend à 6 milliards d'euros en termes de retombées économiques. Hakim Benchemass fustige le gouvernement «Nous sommes étonnés de voir que les chantiers lancés par le Roi sont mis en avant dans la déclaration du Premier ministre comme étant l'œuvre du travail du gouvernement», confie Hakim Benchemass, chef du groupe parlementaire du PAM à la deuxième Chambre. Et d'ajouter que «le discours du Premier ministre est loin d'être un bilan d'une action gouvernementale. Il est généraliste, non chiffré et ne permet pas de mesurer les réalisations du gouvernement depuis le discours de politique générale».