Musique, cinéma et ateliers, sont autant d'ingrédients au programme de la 1re édition du festival Souk'arts des arts dans la rue, qui a débuté hier et s'achèvera le 16 mai prochain. Première manifestation de son genre, ce festival est organisé par l'association Souk'Arts, créée en 2009 par des professionnels passionnés de théâtre, de cinéma et de danse. Cette 1ère édition, qui se veut un espace d'échange qui permet au public de se rencontrer et de partager des moments chaleureux, s'apprête à lui offrir un voyage artistique d'une rare intensité. «Ce festival vient ancrer dans la ville d'Agadir une nouvelle tradition artistique et transformer la rue en un espace vivant, en une scène de jeu qui instaure un contact proche entre le public et les artistes», déclare Wafa Igueddi, directrice du festival. Souk'Arts pour tous Ce festival tentera de promouvoir la création artistique, de mettre en valeur les spectacles en plein air et de contribuer à l'animation culturelle et touristique de la ville d'Agadir. Cette 1ère édition a été conçue de manière à satisfaire les goûts d'un large public. Dans ce sens, un programme de qualité est au rendez-vous. Il épouse une variété de formes artistiques : musique traditionnelle et contemporaine, longs et courts métrages, des ateliers de peinture, de danse et de théâtre. L'ouverture officielle du Souk'arts se tiendra le jeudi soir sur la Place Aït Souss et prendra fin le dimanche sur la place Ibn Zaydoun. L'association Souk'Arts envisage la création d'une dynamique concrète au niveau de la ville. Dans ce sens, elle ambitionne non seulement l'élaboration d'un programme mensuel en partenariat avec les autres associations artistiques, mais encore de remédier au manque de salles à travers des espaces alternatifs et de revaloriser la source première des arts à savoir la rue et les espaces en plein air. Durant les quatre jours du festival Souk'arts, le public bénéficiera de la projection en plein air d'une multitude de courts et de longs métrages. Citons, «La mémoire» d'Ahmed Baidou, «Familia» de Abderrahim Gharbal, «Anaruz» de Abdallah El Abdaoui, «La caravane des larmes» de Hassan Kher et «Igoudarn» de Jamal Idoumjoud. La place Ibn Zaydoun sera dédiée principalement à la musique contemporaine. Cette édition verra le lancement du nouvel album du groupe «Imazighen». Quant aux ateliers organisés en marge du festival, celui de la danse sera animé par le chorégraphe danseur Driss Bouissa.