Pour développer le service, l'opérateur a conclu des partenariats avec des sociétés de transport touristique, mis en place un système de contrôle à distance du comportement de conduite des chauffeurs et vient de lancer le paiement en espèces . Les Casablancais s'intéressent de plus en plus au service de transport Uber. Un an après son lancement, en juillet 2016, la plateforme compte 5 000 clients actifs réguliers. Le service attire également les touristes. Selon Meryem Belqziz, general manager de Uber Maroc, «des touristes de 57 nationalités ont utilisé nos services cette année». Elle explique la réussite de ce projet à Casablanca par la qualité de service, mais surtout par le prix accessible des courses. Uber travaille aujourd'hui avec une dizaine de sociétés de transport touristique. «Nous assurons les solutions technologiques à ces sociétés qui mettent à notre service leurs véhicules et leurs personnels», explique Meryem Belqziz. Aujourd'hui, la flotte est constituée de voitures de type 4×4 neuves. «Pour être en règle avec la législation marocaine, les sociétés de transport touristique avec lesquels nous sommes en partenariat ont un cahier des charges à respecter, et, pour assurer un service milieu de gamme, elles sont tenues de disposer de 4X4». Ces voitures sont opérationnelles 20 heures par jour et assurent un service premium 30% plus cher que les taxis. Le prix de base incompressible est de 12 DH. Ensuite, chaque kilomètre est facturé 3 DH et la minute d'attente 0,30 DH. Le prix minimum d'une course est de 18 DH. Le paiement en espèces sera généralisé dans quelques mois Pour utiliser le service Uber, l'usager doit être obligatoirement inscrit sur la plateforme. Pour commander un taxi, il doit entrer, à partir d'une application mobile, les informations sur les points de départ et d'arrivée. Le paiement se fait directement par prélèvement en ligne une fois la course achevée. «Le client et le chauffeur doivent également procéder obligatoirement à une notation mutuelle. Un usager mal noté ne pourra plus accéder au système. Pour les conducteurs, nous essayons de comprendre le problème, leur assurer des formations et du coaching pour améliorer leur comportement», explique la même source. Uber Maroc envisage de s'installer d'ici la fin de l'année à Marrakech, Rabat et Tanger. Avant d'entamer ce développement, elle a investi dans un nouvel équipement technologique pour améliorer davantage la qualité de service. «Nous avions mis en place des capteurs sur les smartphones des chauffeurs qui nous permettent de prédire leur comportement de conduite», ajoute Meryem Belqziz. Depuis fin avril 2016, l'opérateur a aussi lancé l'option du paiement en espèces du service Uber. Casablanca s'ajoute aux rares villes où cette possibilité est offerte. «Ce service ne sera disponible que pour 70% des clients Uber à Casablanca qui sont choisis de façon aléatoire pendant la phase de test. Il sera généralisé dans quelques mois».