La 11e édition du Festival Jazzablanca se tient du 16 au 24 avril. Au programme, grandes scènes, concerts intimistes et fanfares joyeuses dans les rues de Casablanca. Liberté est le deuxième nom du jazz. Et la onzième édition du Jazzablanca est plus libre que jamais. Du 16 au 24 avril, le festival multiplie les rencontres et les formules, s'empare de la place publique et s'inscrit comme acteur de choix de la promotion et du rayonnement culturel de Casablanca. À l'hippodrome d'Anfa, lieu désormais incontournable du Jazzablanca, la grande scène, le Live club et le Jazz club s'installent durant les six premiers jours. Le Sofitel Tour blanche sera également de la fête avec sa scène Casart, avec des soirées conviviales à l'ambiance jazzy. Le festival finira sur la scène publique BMCI, installée à la Place des Nations Unies, pour des concerts gratuits les trois derniers jours. A l'affiche de la grande scène C'est Macy Gray qui ouvre la onzième édition du Jazzablanca. Récompensée d'un Grammy Award, la voix cassée de la chanteuse américaine va répandre sa soul le 16 avril, sur la Grande scène Anfa. La même scène recevra l'auteur-compositeur-interprète camerounais Richard Bona dont le jeu manipule avec brio et finesse les rythmes ouest-africains. La diva amazighe Hindi Zahra se produira le 18 avril. Entre ses deux albums Handmade et Homeland, Hindi Zahra a beaucoup voyagé. Durant ces deux années de tournée, la chanteuse a multiplié les expériences et les influences, de Cuba à la Jordanie, de l'amazigh à l'anglais. Son public ne sera pas déçu. Melody Gardot est de retour sur la scène du Jazzablanca, après le succès de l'année 2013. La chanteuse propose un voyage dans le temps, avec son funk 70's qui dira des rencontres qui l'ont marquée durant son parcours d'artiste. Le mercredi 20 avril, mieux vaut libérer sa soirée pour le magistral Goran Bregovic. Le génie de la musique tzigane a séduit les plus grands artistes du monde, depuis la diva aux pieds nus jusqu'au cinéaste Emir Kusturica. Sa musique, tourbillon psychédélique, est un savant mélange de fanfare gitane, de polyphonies bulgares, de percussions traditionnelles, de guitare électrique et de chœurs de l'Eglise orthodoxe. Jamie Cullum clôturera la grande scène d'Anfa, le 21 avril. L'artiste s'est fait connaître avec son deuxième EP Twentysomething paru en 2003, qui lui a valu un disque de platine. Depuis, il sillonne le monde pour rafler les récompenses et les awards. Avec plus de 10 millions d'albums vendus, Jamie Cullum est l'artiste jazz britannique le plus vendu de l'histoire. Le Jazz club accueillera, en seconde partie de soirée, des artistes à découvrir en toute convivialité, tels que Shayna Steel, Big Daddy Wilson, Noa Lur, Morgan Ji, Alfredo Reyes et Salomea Project. Une scène marocaine Cet espace-là, Jazzablanca l'a rêvé. Un lieu pour prolonger l'expérience de la Scène Anfa, avec une moroccan touch affirmée. Le Live Club fera la part belle à la musique marocaine avec des concerts éclectiques, à partir de 23 h. En ouverture, le Live Club accueillera Nadia Essadiqi, artiste pop maroco-québécoise connue sous le nom de La Bronze, qui a repris en darija le tube Formidable de Stromae. Le quintet marocain Midnight Train, mené par Adil Kaghat, jouera son répertoire jazz, soul et rythm'n'blues. Autre quintet au rythme afro-jazz teinté d'inspirations gnawa, Dar Jazz se produira après le spectacle de Hindi Zahra. Le groupe oriental jazz Funky Touch sera porté par la voix de Faty.S, jeune talent paru pour la première fois à Studio 2M. Malca, quant à lui, est un prodige de l'électro pop. Il se produira pour la deuxième année consécutive au festival. Le 21 avril, c'est le groupe mythique des Golden Hands qui remonte sur scène pour la première fois depuis des décennies. Une nouvelle qui n'est pas pour déplaire aux milliers de fans qui ont perdu leur trace. La scène publique BMCI donnera également lieu à des rencontres exceptionnels avec des groupes marocains à succès, dont N3erdistan et les Hoba Hoba Spirit. Les 16, 17, 22 et 23 avril, la fanfare Jaukablanca va parcourir la ville, pour répandre son allégresse. Bienvenu à Jazzablanca !