Une opération majeure de translocation dans la réserve de Bouljir. Gazelle de cuvier et le mouflon à manchettes : les prochaines espèces à réhabiliter. La réhabilitation de la faune saharienne continue. Le 10 janvie, une opération majeure de translocation de gazelle dorcas a été organisée, consistant en un transfert de 120 individus en semi-captivité de la réserve de Bouljir à Ouarzazate vers deux stations d'acclimatation à Errachidia et Assa, mises en place en partenariat avec la Fondation qatarie des recherches écologiques. Le but de cette opération est de créer un nouveau noyau fondateur acclimaté pour réintroduire la gazelle dorcas dans des sites où elle a disparu. 60 individus ont été transférés dans chaque réserve après prélèvements et prises de données scientifiques (suivi sanitaire des animaux, génétique, biométrie, etc.). Sept individus seront équipés par des GPS pour assurer leur suivi au niveau de la Hmada relevant de la province d'Assa et Smara et qui s'étend sur une superficie d'environ 1 million d'hectares. Par ailleurs, le haut commissariat aux eaux et forêts travaille à la réhabilitation de plusieurs autres ongulés, notamment la gazelle de cuvier et le mouflon à manchettes. Des résultats satisfaisants pour le programme décennal 2005/2014 Une réhabilitation qui entre dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la désertification qui couvre à la fois les populations sauvages et captives selon une approche de conservation et de gestion du troupeau national de chaque espèce. Selon le HCEFLCD, des résultats satisfaisants ont pu être atteints durant le programme décennal 2005/2014, dont notamment le maintien à l'état sauvage des populations de la gazelle dorcas, de la gazelle du cuvier et du mouflon à manchettes et la restauration de certains de leurs habitats, ainsi que l'établissement de groupes fondateurs : addax et gazelle dama, dans la station d'acclimatation de la faune saharienne de Safia, de l'Oryx dans la station de M'cissi. Pour la planification décennale 2015/2024, le HCEFLCD comprend, entre autres, deux volets : le maintien, avec amélioration de la gestion, des populations semi-captives dans un objectif de lâcher dans la nature et le maintien de deux populations à l'état sauvage dans le région de Tata.