Le DRH doit maîtriser l'art de gérer les «paradoxes» L 'environnement des entreprises évolue tellement vite aujourd'hui que le changement est devenu une constante. De ce fait, le DRH fait face actuellement à de nombreux acteurs: actionnaires, DG, top management, managers opérationnels de proximité, salariés, représentants du personnel…Il doit donc maîtriser l'art de gérer les «paradoxes». C'est le fait de concilier les sollicitations et les attentes contradictoires des acteurs, gérer les éléments valorisants et les aspects ingrats de la fonction, faire cohabiter des groupes et des individus de cultures, de profils, et d'intérêts différents, voire opposés… Pour exemple, on lui demande dans le cadre de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC) de réfléchir sur les emplois futurs et donc une démarche qui nécessite un travail sur le long terme et d'un autre côté, on lui demande des résultats immédiats. Autre contradiction majeur souvent observée en cas de crise, on demande au DRH d'un coup de développer des talents et de l'autre on lui demande également de supprimer les postes à faible valeur ajoutée et de réduire ainsi les coûts salariaux. D'un autre côté, le bon binôme DG/DRH est complémentaire et non pas fusionnel. Il doit regrouper «des personnes d'horizon, de caractère, de parcours différents pour pouvoir regarder les problèmes sous des perspectives contrastées. La relation privilégiée entre le DG et son DRH repose sur leur capacité respective à savoir accompagner des évolutions d'organisation de plus en plus récurrentes. Une entente qui autorise le DRH à faire des remarques personnelles sur de nombreux sujets. Quoi qu'il en soit, il doit avoir démontré sa capacité à rendre sa fonction stratégique.