La moitié des sondés de l'enquête estime que l'intimité est nécessaire pour permettre la concentration. L'open space est souvent la première cause du manque d'intimité. Ne pas avoir de l'intimité au bureau ? Voici une frustration en hausse constatée par Steelcase, leader de l'aménagement de bureaux, à travers son étude mondiale. Menée auprès de 10000 salariés dans le monde, cette étude montre que les liens entre l'intimité et le bien-être sont étroitement liés. Ainsi, 31% des salariés interrogés ne sont pas ou pas du tout satisfaits de leur environnement de travail. Principal motif d'insatisfaction, le fait de travailler en open space pour 35% d'entre eux alors que 68% évoquent le sentiment d'isolement dans le bureau et le fait de ne pas pouvoir choisir son espace de travail. Par pays, ce sont 43% des salariés français qui se disent insatisfaits de leur espace de travail. C'est 20 points de plus qu'aux Etats-Unis (23%) et 15 points de plus qu'en Allemagne (28%). L'étude montre également que l'intimité au bureau tient de plus en plus du mythe pour les salariés. Seule la moitié d'entre eux (54%) estime qu'elle est nécessaire pour permettre la concentration. Avoir un seul et même espace de travail pour à la fois boucler ses dossiers urgents, organiser ses réunions et passer des coups de fil n'aide pas à la concentration. D'après l'étude, très peu de collaborateurs (22%) ont la possibilité de choisir leur espace de travail ainsi que leur mobilier. Un enjeu important car le fait de le choisir permet d'avoir un fort impact sur leur ressenti par rapport à leur environnement de travail. Des aménagements possibles des environnements de travail permettent ainsi d'influer sur le sentiment de bien-être des salariés, et donc sur leur engagement au sein de l'entreprise. Les pièces d'isolement sont notamment plébiscitées par 76% des sondés. L'accès à des zones ou à des programmes sportifs (74%), ainsi qu'à des zones de repos (73%), ou les postes de travail pour travailleurs mobiles (74%) sont largement plébiscités par les salariés.