Face à la rareté de l'eau, et contrairement à ce que certains avancent, le gouvernement travaille pour que l'alimentation en eau potable soit accessible à tous. Pour ce faire, l'accent est mis sur l'interconnexion entre les bassins, mais aussi sur le dessalement d'eau de mer. Les explications du chef du gouvernement. Suivez La Vie éco sur Telegram Répondant aux questions des parlementaires, lors de la séance consacrée aux questions des politiques générales, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a assuré que, contrairement à ce qui est souvent colporté, l'eau potable issue des programmes de dessalement est mise à la disposition des consommateurs au même prix. Le chef du gouvernement a cité dans ce sens le cas de la ville d'Agadir. S'agissant justement du dossier de la gestion de la rareté de l'eau, Akhannouch relèvera que l'Exécutif était conscient qu'il est question «d'un grand défi national» et qu'il fallait agir avec célérité pour résoudre cette problématique. D'ailleurs, dès sa prise de fonction, le gouvernement a commencé par l'interconnexion entre le bassin de Sebou et Bouregreg. Un projet, rappellera le chef du gouvernement, qui a été réalisé «en un temps record et avec un investissement conséquent de 6 milliards de dirhams.» Dans la même veine, le gouvernement a procédé au lancement de plusieurs chantiers structurants, notamment en matière de dessalement de l'eau de mer, et ce, en mettant sur pied 9 stations qui nécessitent un investissement global de 1,7 milliard de dirhams, étaiera le chef du gouvernement. Or, cette option a donné ses fruits, le cas de la station de Chtouka-Ait Baha en est la preuve et sans laquelle Agadir n'aurait pas d'eau. D'autres projets sont également prévus au niveau de plusieurs grandes villes du Maroc, dont Casablanca, Rabat et Nador. L'objectif étant de pouvoir «répondre aux besoins des Marocains, tous les Marocains, sans exclusive, pour qu'ils soient alimentés en eau potable qui plus est à un prix accessible». Et contrairement à ce que certains avancent, Aziz Akhannouch mettra un point d'honneur à ce que «ce ne soient pas uniquement les personnes aisées qui en bénéficient, mais tous les citoyens». Aussi, relèvera-t-il que les efforts consentis participent également à «la lutte contre les disparités entre les régions et les territoires».