Questions à : Hicham Lakhmiri, DG d'Amaljob.com La Vie éco : Facebook, Twitter, LinkedIn, Viadeo, blogs…, comment analysez-vous l'engouement pour les réseaux sociaux ? Hicham Lakhmiri : Par la force du développement des technologies de l'information, les réseaux sociaux, de manière générale, ont pris de l'ampleur et constituent des potentiels d'innovation et de développement commercial. Concrètement, ces plateformes facilitent le processus de mise en relation en faisant l'intermédiation à travers un réseau privé de confiance. Parmi les usages les plus courants, on trouve la promotion de l'activité, la recherche de nouveaux prospects ou de nouveaux partenaires commerciaux et financiers mais aussi l'animation d'une communauté d'utilisateurs ou de clients. Utilisez-vous particulièrement ces réseaux de Networking ? Bien évidemment nous sommes présents à titre professionnel, du moins sur les sites les plus importants. On anime des pages chat avec nos différents partenaires, que ce soit les candidats ou les entreprises. On donne également des conseils aux candidats qui veulent mieux se mettre en valeur ou chercher des opportunités d'emploi. Les utilisez-vous pour le recrutement ? Il faut dire qu'un seul moyen de recherche ne suffit pas. Chacun a son positionnement que ce soit la cooptation, les job fair, les cabinets de recrutement, les annonces presse… Je dirais que ces réseaux resteront des compléments de recherche pour les recruteurs. D'un autre côté, les études à l'international ont montré que les recruteurs passeraient de moins en moins de temps sur les annonces d'emploi pour se concentrer de plus en plus sur les médias sociaux. L'avantage est qu'ils permettent d'atteindre un large public aussi bien national qu'international. Il faut souligner de même que chaque site a des atouts particuliers. Certains d'entre eux comme LinkedIn constituent des outils de veille RH très importants où les entreprises peuvent s'offrir des profils rares, difficilement repérables par les outils classiques. Ces canaux sont connus pour leur ton moins institutionnel, faut-il rester vigilant sur la communication ? Tout à fait ! Le ton est moins rigide qu'une communication institutionnelle. Sur Facebook par exemple, les discussions peuvent être plus familières alors que sur d'autres réseaux, les messages le sont beaucoup moins. Ceci dit, il faut respecter certaines règles, à savoir un contenu de qualité et une mise à jour régulière. Avant de se lancer, il est indispensable de définir à qui il s'adresse et quel type d'informations vous souhaitez mettre en ligne. Un blog par exemple permet un échange direct et convivial avec les clients. Par le biais des commentaires, les internautes ont la possibilité de réagir au contenu du blog et poster leur avis, leurs critiques concernant l'entreprise, ses projets. Tout site associatif peut fournir de précieuses informations, si elles sont convenablement exploitées. Il y a aussi tous les commentaires des clients (problèmes, suggestions…) qui alimenteront en interne les réflexions et les décisions d'amélioration du produit ou du service.