L'indice de performance des Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) investis en actions fait mieux que le Masi, indice de toutes les valeurs cotées à la Bourse de Casablanca. A la mi-octobre (derniers chiffres disponibles du Conseil déontologique des valeurs mobilières), il affichait une baisse de 6,42%, contre -8,76% pour le marché actions. Ce qui signifie qu'en moyenne les gérants de fonds parviennent à limiter le recul du marché en se positionnant sur des valeurs solides. Pour ce qui est des autres catégories de fonds, les OPCVM diversifiés, investis à la fois en actions et en titres de créances, affichent une légère performance de 0,67%, compte tenu d'un contexte de stabilité des taux sur le marché de la dette qui a permis aux gérants de réaliser quelques performances sur ce compartiment. D'ailleurs, les indices des fonds obligataires ont bien progressé depuis le début de l'année. Celui des fonds obligations court terme est à 2,88% de performance, alors que l'indice des fonds à moyen et long terme a évolué de 2,84%. Les fonds monétaires ont, eux, progressé en moyenne de 2,6%. Les particuliers continuent de se désengager des OPCVM Malgré une performance moyenne positive pour les fonds investis dans les produits de taux et une baisse moins importante que celle du marché boursier pour les fonds actions, les investisseurs continuent de se désengager des OPCVM. Ils ne sont plus en effet que 21 110 détenteurs de parts de ces véhicules de placement à la mi-octobre, contre 21 180 fin septembre et 23 950 fin 2010. Depuis le début de l'année, la baisse est donc de 11,8% ou 2 840 investisseurs. Les personnes physiques ont été les plus nombreuses à fuir les OPCVM cette année. De 19 745, leur nombre est passé à 17 011 seulement, soit une baisse de 13,8%. Elles représentent néanmoins toujours la principale catégorie d'investisseurs, avec un poids de 80%. Par contre, les personnes morales résidentes se sont renforcées sur ce marché, avec 58 nouvelles entités portant le total à 2 695. Les investisseurs étrangers ont suivi la même tendance que les particuliers marocains. Les personnes morales sont passées de 1 545 en début d'année à 1 382 à la mi-octobre, et les personnes physiques de 24 à 22. Le titre SMI pourrait descendre à 3 600 DH, puis à 3 100 DH Après avoir atteint un pic de 4 400 DH le 7 septembre, soit une performance de plus de 120% depuis le début de l'année, le titre SMI a évolué en dents de scie pour atteindre, le 3 novembre, un cours de 4 000 DH. Pour les analystes, la valeur a eu du mal à dépasser le niveau des 4 500 DH, et ses indicateurs techniques s'inscrivent dans une configuration baissière sur le court et le moyen terme. Ainsi, d'un point de vue graphique, si SMI descend au-dessous du seuil de 3 900 DH avec des volumes de transaction significatifs, elle pourrait atteindre un premier objectif baissier à 3 600 DH avant de se diriger vers un second objectif à 3 100 DH, ce qui représente une baisse de 22% par rapport au cours du 3 novembre. Par contre, si le titre rebondit en touchant les 3 900 DH, les analystes estiment qu'il devrait se réorienter à la hausse, avec un objectif de 4 820 DH à l'horizon 3 mois. Rappelons que la forte progression du cours de SMI cette année est due à la flambée du cours de l'argent métal à l'international qui a déjà boosté ses résultats publiés au premier semestre.