Je suis lauréat de l'ENCGT. Je n'aurais jamais cru passer plus d'un mois en chômage, mais voilà , cela en fait déjà 5 depuis ma soutenance. J'ai beau postuler pour des offres adaptées à mon profil, opter pour des candidatures spontanées, postuler dans des forums, etc. mais rien, silence radio, même pas l'opportunité de prouver ma compétence ou mon incompétence, j'ai jamais eu l'occasion de passer un entretien. Je ne vais pas me faire passer pour un défaitiste, mais vous le savez bien, sans un réseau social solide et de qualité, il n'y a qu'une infime chance de se lancer, et jusqu'à maintenant, elle ne se profile pas à l'horizon. Le premier élément déclencheur est votre CV. C'est à sa lecture que votre potentiel futur employeur aura «envie» ou non de vous rencontrer. Or, il semble que dans votre démarche de recherche il y a un «hic». La lettre Aussi, analysez votre CV avec un professionnel, le mieux un DRH de vos amis qui a l'habitude de «scanner» des dizaines de CV par semaine. Vous pourrez certainement corriger certaines erreurs et surtout mieux mettre en valeur votre candidature sur papier. La lettre «d'intention» est un élément très important de votre recherche car le recruteur peut ainsi détecter la réelle motivation du candidat à travers notamment les adaptations qu'il aura incluses dans ce courrier. En effet, les «votre entreprise leader dans son secteur» ou encore «passionnée de votre métier» sont beaucoup trop génériques et ne «trompent» plus personne. C'est encore pire lorsqu'en réalité cela n'est pas vrai et que l'entreprise à laquelle vous vous adressez n'est pas leader ou encore que ce «métier» n'a aucun lien avec votre parcours académique ! Alors, considérez cette recherche comme ce qu'elle est : votre premier emploi, et abordez-le professionnellement. Faites des recherches sur ces entreprises et rédigez de véritables lettres d'intention adaptées à chaque entreprise et qui seront : motivantes et percutantes ! La relance Lorsque l'on sème un champ et qu'on ne s'en occupe plus, il est rare que nous ayons une bonne récolte. Il en va de même pour votre recherche. Vous devez mettre en place un suivi rigoureux de vos envois. Ainsi, un CV envoyé le 2 du mois fera l'objet d'une relance (le mieux téléphonique) dès le 10 du même mois. Une réponse négative de l'entreprise entraînera automatiquement de votre part un email ou appel remerciant d'avoir pensé à vous informer et demandant «afin de m'aider à affiner ma recherche pourriez-vous me donner la raison pour laquelle ma candidature n'a pas été retenue ?». Vous verrez que ce type de réactions générera au moins des réponses franches qui vous aideront réellement à revoir certains aspects de votre CV mais pourquoi pas d'interpeller suffisamment ce recruteur pour qu'il ait envie de recevoir ce candidat qui s'accroche et qui est dans une démarche constructive de remise en question ! Enfin, n'oubliez pas de mieux cibler les entreprises auxquelles vous adressez votre candidature et pour cela, rien de mieux que de se renseigner en lisant des revues, et en allant à des salons professionnels. Vous allez ainsi «élargir votre pipe» et donc augmenter la probabilité d'être reçu en entretien ! Le réseau A chaque fois que l'on me dit «je ne trouve pas de travail car je n'ai pas de réseau» cela me fait bondir ! D'abord parce que nous avons tous un réseau mais nous n'en mesurons pas l'ampleur : nos anciens professeurs, nos «fournisseurs», les entreprises dans lesquelles nous avons fait des stages, les personnes que nous rencontrons dans les séminaires et autres forums. Mais aussi parce que le réseau n'est pas ce qui vous permettra de trouver un job, c'est la qualité de votre parcours, et de vos compétences qui sont la clé ! Croyez-moi, avec le plus beau réseau du monde une personne incompétente trouvera très difficilement du travail, et même si c'est le cas, elle finira par le perdre car nos entreprises aujourd'hui ne peuvent se permettre de garder des pistonnés incompétents !