Interrogée sur son attachement inconditionnel au Maroc, la star a assuré qu'elle a été toujoursfascinée par la culture et les traditions marocaines, avant même de penser à chanter en darija. Retrouvez l'essentiel de sa conférence de presse, avant sa montée sur la scène Nahda, ce dimanche soir, au Festival Mawazine-Rythmes du monde. Suivez La Vie éco sur Telegram La chanteuse yéménite Balqees Fathi a affirmé, dimanche à Rabat, que sa participation au Festival Mawazine-Rythmes du monde, un des plus importants rendez-vous artistiques de la scène arabe et internationale, représente un tremplin vers de nouveaux sommets de notoriété et de succès. "Ce Festival de grande envergure constitue sans nul doute une étape importante et cruciale dans la carrière de chaque artiste et une véritable valeur ajoutée", a souligné Balqees, en s'adressant en darija, lors d'une conférence de presse précédant son concert prévu ce soir à la scène Nahda. Il s'agit d'une vitrine artistique qui réunit les grandes stars, les plus en vue sur la scène internationale, et attire un large public diversifié, passionné et exigeant, a-t-elle indiqué, faisant part de son immense joie de se produire pour la première fois dans un tel évènement. Interrogée sur son attachement inconditionnel au Maroc, elle a assuré qu'elle a été toujours fascinée par la culture et les traditions marocaines, avant même de penser à chanter en darija. "Sa richesse culturelle, ses coutumes et la chaleur de son peuple m'ont toujours touchée profondément. Chaque visite est une nouvelle découverte pour moi", a dit Balqees, l'une des artistes arabes les plus en vogue en ce moment. Sur son choix de s'orienter vers la chanson marocaine, elle qui compte à son actif trois chansons à succès en darija, elle a souligné que la chanson marocaine n'est pas une lubie passagère, "mais une façon de rendre hommage à ce pays qui occupe une place spéciale dans mon cœur". "En intégrant des chansons marocaines dans mon répertoire, je voulais mettre en avant l'héritage musical marocain et gagner un large public", a-t-elle signalé, considérant que tout artiste arabe qui ambitionne, aujourd'hui, de réussir sa carrière et d'étendre son audience doit chanter en darija. Elle a également fait part de sa disposition à rester ouverte à tous les styles et genres musicaux, formant le souhait d'approfondir davantage sa connaissance de la culture marocaine "et pourquoi pas chanter un jour en hassani".